Création et imagination est le soixante-sixième chapitre du manga Valkyrie Apocalypse, ainsi que le cinquième et dernier chapitre du tome 16.
Résumé[]
Brunehilde enrage que Bouddha ait quitté sa chambre d'infirmerie, illégalement et sans prévenir. Elle commence à beaucoup insulter Bouddha, tandis que Göll s'inquiète plutôt de l'état de santé de Bouddha, qui était grièvement blessé suite à sa bataille contre Mara.

Le couloir ultramoderne vers la chambre du prochain champion de l'humanité.
Mais Brunehilde s'emporte de plus belle et hurle que l'état de santé de Bouddha ne lui importe plus du tout, en continuant de se déchaîner verbalement sur le champion de l'humanité du sixième combat.
Un peu brusquée par la réaction de sa grande sœur, Göll décide de changer de sujet pour adoucir l'atmosphère, et exprime sa surprise face au comportement de Belzébuth au chapitre précédent : il a beau être un dieu particulièrement calme et maître de soi, il a tout de même exprimé son véritable ressenti de manière très menaçante aux deux Valkyries.
Brunehilde suppose que cela signifie que la défaite d'Hadès est une réalité difficile à accepter pour les dieux. Göll avoue qu'elle-même a du mal à y croire, mais elle se cogne alors contre Brunehilde qui venait d'arrêter net le pas.
En effet, Brunehilde et Göll sont arrivées à leur destination : la grande porte blindée menant à la chambre du prochain Einherjar. Brunehilde semble savoir comment cette porte fonctionne : elle lève la tête, et une caméra automatique se tourne vers elle et lui scanne l'œil gauche avec un laser. Cette reconnaissance oculaire mène un jeu de quatre petites lampes à afficher le mot "OPEN", signifiant "ouvert" en anglais, et la porte blindée s'actionne automatiquement pour s'ouvrir, menant à un couloir cylindrique de haute technologie.

Brunehilde décrit le prochain Einherjar comme le seul magicien de l'histoire de l'humanité.
Göll est impressionnée par un tel déploiement de modernité, et demande à quel combattant cette chambre peut bien appartenir. Après un retentissant "Abracadabra !" pour faire sursauter Göll, Brunehilde répond que cette chambre est celle du seul humain de l'histoire à avoir jamais pratiqué la magie.
Finalement, les deux Valkyries arrivent au bout du couloir digne de science-fiction, et entrent dans la chambre de l'humain. Göll pousse un cri de terreur en voyant des dizaines de cadavres recouvrant le sol de la pièce. Brunehilde rassure sa petite sœur sur le fait que ce ne sont pas des cadavres, mais simplement des humains qui se sont évanouis de fatigue. Certains d'entre eux sont en effet en train de ronfler.

Un seul des scientifiques est encore debout, infatigable.
Göll regarde un peu mieux l'ensemble de la pièce : c'est une grande salle circulaire recouverte d'un dôme, mais tous les murs ainsi que le dôme sont recouverts de calculs de niveau très avancé, effectués à la craie. Des robots en forme de pigeons volent à travers la salle.
Dans toute la salle, un seul homme est encore en train de travailler activement, assis sur une chaise au sommet d'une échelle mécanique. Il effectue des calculs de résonance électrique en complexe, à la craie sur un mur. Simultanément, il se murmure à lui-même que tout cela est magnifique, et que les lois de la physique sont ce qu'il y a de plus parfait et de plus beau au monde.
Brunehilde l'apostrophe alors en l'appelant "Tesla". Göll est surprise d'entendre de qui il s'agit, et demande à Brunehilde si c'est bien le "Tesla" à qui elle pense. Brunehilde confirme qu'il s'agit du brillant inventeur qui a permis un nombre immenses d'innovations technologiques dont l'humanité ne peut plus se passer. L'inventeur des générateurs à courant alternatif, qui a optimisé la distribution mondiale d'électricité et le rendement d'inventions électriques essentielles, notamment l'équipement radio. L'inventeur qu'on appelait "le plus grand savant fou de son temps". Cet homme qui écrit des calculs au tableau est Nikola Tesla.

"Ce n'est pas de la magie, c'est de la science !"
Brunehilde achève de décrire le parcours de Tesla en citant ce que ses pairs humains disaient de lui : sa science est semblable à de la magie. Entendant ce mot, Tesla s'interrompu brusquement, et frappe le tableau du poing en répétant "non" en anglais, en français, en hongrois et en allemand. Il annonce qu'il déteste le mot "magie", puis il se tourne vers les Valkyries, révélant son visage énergique, tandis que l'un des pigeons mécaniques vient se poser sur son épaule. Avec un certain enthousiasme, Tesla clame haut et fort que ce qu'il fait, ce n'est pas de la magie, c'est de la science.
Göll est impressionnée par ce bref discours. Elle n'y comprend pas grand-chose, mais elle trouve Tesla très confiant en ce qu'il dit. Brunehilde demande alors à l'inventeur serbo-croate si sa nouvelle invention est achevée. Tesla descend l'échelle reliant sa chaise au sol, et répond que son invention est complète depuis longtemps dans son esprit. Tout ce dont il a encore besoin, ce sont les matériaux pour faire des plans théoriques dans son esprit une réalité.
Brunehilde sourit en annonçant que cela facilite les choses. Elle crie alors le nom de Göndul, la neuvième des treize sœurs Valkyries, pour la faire venir. Göndul arrive sur-le-champ, en révélant qu'elle était déjà dans cette pièce depuis un certain temps. Göll veut lui demander depuis quand elle est ici, mais Tesla prend l'initiative en s'approchant de Göndul, silencieusement mais d'un pas déterminé. Il tourne alors autour d'elle en l'examinant sous tous les angles, et en touchant notamment ses vêtements, ses cheveux et son visage pour l'inspecter comme un objet.

Göndul accepte de faire don de son corps à Nikola Tesla, et ils effectuent un Völund.
Göll s'énerve et demande à Tesla ce qu'il fabrique avec sa sœur. Mais Tesla l'ignore et demande très sérieusement à Göndul si elle accepterait de lui faire don de son corps, tout en se tenant debout très près d'elle. Göll est de plus en plus choquée, mais Göndul prend les mains de Tesla dans les siennes, et accepte avec douceur de lui confier son corps. Brunehilde semblait s'y attendre, à l'inverse de Göll qui est désemparée d'entendre cela.
Tesla conclut "C.Q.F.D", signifiant "ce qu'il fallait démontrer", formulation utilisée par les scientifiques après avoir achevé une démonstration mathématique irréfutable. En effet, Tesla vient de prouver à lui-même que l'intuition dépasse la connaissance : Göndul correspondait parfaitement aux attentes de Tesla, selon son intuition qui s'est avérée vraie. Tandis que Tesla et Göndul se tiennent les mains, souriant l'un à l'autre, de l'électricité apparaît en grande quantité autour d'eux. Chacun leur tour, ils disent "pour le bien de la science", puis effectuent un Völund.

Göndul se change en éclairs pour fusionner avec Tesla.
Tesla et Göndul sont à présent entourés d'une gigantesque colonne d'électricité qui ébranle la salle entière. Brunehilde reste imperturbable, et décrit que le pouvoir de Göndul est décrit par son nom, qui signifie "la magicienne".
Göndul elle-même se décompose en d'immenses éclairs qui s'enrobent autour de Tesla, et font étinceler le corps du scientifique serbo-croate avec une quantité phénoménale d'électricité. Cette fusion de Tesla et de Göndul se transforme alors une nouvelle fois, au milieu d'une dernière décharge électrique aveuglante qui soulève un grand nuage de fumée.
Le choc de cette violente dernière décharge achève de réveiller les scientifiques qui s'étaient assoupis d'épuisement à travers la salle. Parmi eux, Galilée et Albert Einstein sont très impressionnés. Marie Curie est admirative devant la beauté de ce Völund. Isaac Newton est curieux de voir la version finale de leur invention. Alfred Nobel suggère que Thomas Edison admette, cette fois-ci, que Tesla est un véritable génie. Edison avoue que ceci lui fait mal, mais qu'il doit admettre que Tesla est un cerveau inégalé, en voyant le chef d'œuvre de Tesla qui sort du nuage de fumée.

Völund : Super-automaton Bêta.
En effet, le pouvoir de Göndul a permis d'allier la magie à la science : ce qu'avait conçu Tesla dans son esprit, Göndul fut capable de le recréer dans la réalité. C'est ainsi que Tesla prononce les mots "création et imagination", au moment où il sort de la fumée en portant une armure de combat ultra-moderne dotée d'un équipement robotique digne de science-fiction, incluant une bobine TeslaW lévitant au-dessus de chaque poignet et de la poitrine.
C'est le Völund de Nikola Tesla et de Göndul : le Super-automaton Bêta.
Brunehilde sourit avec confiance. Göll a les yeux qui sortent presque des orbites, tant cela l'impressionne. Tesla, lui, annonce que ce que d'autres appellent "les dieux", il appelle cela "les lois de la physique". Puis il cogne ses deux poings ensemble avec un sourire rempli d'énergie, générant des éclairs avec ses poings, et criant que le moment est venu pour l'humanité de surpasser les dieux.

Hermès compose une musique avec son violon dans sa chambre.
Pendant ce temps, dans la chambre d'Hermès, le dieu grec de la musique compose une magnifique mélodie avec son violon, jouant très expressivement tandis qu'une plume à encre lévite au-dessus d'un livre de partitions ouvert et y transcrit automatiquement la mélodie que joue Hermès. Enfin, le dieu de l'Olympe pose la note finale de son solo, et la plume conclut la partition précisément sur une fin de page, avec le mot "Fine", signifiant "fin" en italien et trouvables sur les fins de partitions de musique.
Hermès reste debout, les bras ouverts, le violon dans une main et l'archet dans l'autre. Il reprend son souffle les yeux fermés, pensant être seul dans sa chambre, mais il est surpris d'entendre des applaudissements derrière lui.
À l'insu d'Hermès, Belzébuth était entré dans la chambre et s'était installé sur une chaise. Il continue à applaudir sincèrement, en complimentant le morceau de musique que vient de créer Hermès. Puis Belzébuth demande s'il s'agit d'un requiem en mémoire d'Hadès.
Hermès confirme que c'est bien le cas, tandis qu'il attrape et referme le livre dans lequel sa plume flottante transcrivait sa nouvelle œuvre musicale. La couverture et le dos de ce livre portent le nom d'Hadès écrit en grec. Hermès place alors ce livre dans une étagère de sa bibliothèque, à côté des six autres livres déjà présents dans l'étagère, et portant les noms suivants écrits en grec sur leur dos : Lü Bu, Adam, Poséidon, Héraclès, Tameemon Raiden et Zerofuku. Autrement dit, les noms des combattants morts aux six premiers combats du Ragnarök, excepté Mara. Avec Hadès, cela recouvre les combattants morts aux sept premiers combats.

Belzébuth se porte volontaire pour combattre au huitième combat du Ragnarök.
Hermès range la partition d'Hadès avec émotion, ajoutant que ces requiem sont tout ce qu'il peut faire en l'honneur de ces vaillants guerriers tombés au combat. Pendant un court instant, il demeure debout à contempler ces sept livres de partitions, sans un mot. Belzébuth reste également silencieux.
Puis Hermès se reprend, demandant poliment mais d'un air enjoué si Belzébuth avait une quelque raison que ce soit de venir jusque dans son humble chambre. Belzébuth caresse alors un crâne dans sa main droite, et annonce sa requête à Hermès : il voudrait que ce dernier, le messager des dieux grecs, aille annoncer quelque chose à son père Zeus.
Soudain, d'une petite pression du doigt sur le crâne, Belzébuth fait sortir une canne de l'objet mortuaire qu'il tenait en main. Il se lève alors, appuyé sur le crâne devenu le pommeau de sa canne. Puis il révèle à Hermès ce qu'il aimerait qu'il annonce à Zeus : Belzébuth a l'intention de combattre au prochain combat du Ragnarök.
Personnages[]
Dans l'ordre d'apparition :
- Brunehilde
- Göll
- Nikola Tesla (première apparition)
- Göndul (première apparition)
- Galilée (première apparition)
- Albert Einstein (première apparition)
- Marie Curie (première apparition)
- Isaac Newton (première apparition)
- Alfred Nobel (première apparition)
- Thomas Edison (première apparition)
- Hermès
- Belzébuth
Anecdotes[]
- Lorsque ce chapitre parut dans le magazine Monthly Comic ZenonW, son titre était "Imagination et création" (想像と創造, Sōzō to Sōzō).
- Le titre fut changé vers le titre actuel lors de la sortie du chapitre 66 dans dans le tome 16.