Secrets est le quatre-vingt-cinquième chapitre du manga Valkyrie Apocalypse, ainsi que le troisième chapitre du tome 21.
Résumé[]
Peu avant le début du dixième combat du Ragnarök, Loki aborde Brunehilde dans un couloir, lui annonçant que les champions de l'humanité n'ont plus aucune chance de remporter ce tournoi. En effet, il ne manque que deux victoires aux champions des dieux pour mettre fin au tournoi. Loki propose donc de protéger Brunehilde en convainquant son oncle Odin de l'épargner, après la défaite de l'humanité. Brunehilde refuse cette offre, jugeant qu'il ne vaut pas la peine d'être la seule à rester en vie tandis que l'humanité entière et ses sœurs meurent.
Vexé de ce refus, Loki devine que Brunehilde a l'intention de libérer Siegfried du Tartare, puis juge à la réaction de Brunehilde qu'il a deviné juste. Mais Brunehilde le rejette de plus belle, déclarant que ce ne sont pas les affaires de Loki. Le dieu nordique retourne alors dans sa chambre où il coiffe puis serre dans ses bras une poupée grandeur nature à l'effigie de Brunehilde, en soupirant qu'il aime Brunehilde depuis toujours.
Dans un autre couloir, Bouddha aborde Odin et lui soumet le résultat de son enquête sur Siegfried. Apparemment, Siegfried a commis quelques délits comme tuer Fafnir, un dragon qu'Odin affectionnait, mais aucun crime assez grave pour valoir l'emprisonnement au Tartare. Or, il y a été emprisonné sur ordre d'Odin, mais toute personne énervant Odin est généralement annihilée et non emprisonnée. Bouddha demande alors à Odin quelles étaient ses raisons d'incarcérer le demi-dieu, et si ce dernier a quelque importance aux yeux d'Odin.
Pour toute réponse, le chef du panthéon nordique fait apparaître sa lance Gungnir et tente de supprimer Bouddha. C'est alors qu'arrive Belzébuth, qui contre l'attaque d'Odin puis ajoute une accusation à celles de Bouddha : il demande si Odin ne chercherait pas, par hasard, de ressusciter les divinités primordiales. La seule réponse d'Odin est un sourire fou et machiavélique.
L'on découvre ensuite les Arènes du Walhalla, spécialement aménagées pour le dixième combat comme une grande reconstitution de KyotoW durant l'époque du BakumatsuW.
Résumé détaillé[]
Brunehilde déambule seule dans un couloir, d'un air pensif. C'est alors qu'Odin l'aborde, ce qui l'effraie un peu. Odin la provoque en annonçant que c'est la fin de l'humanité, et la fin de la vie de Brunehilde.
Étonnamment, il n'est pas accompagné de Hugin et Munin, et se montre moins posé que d'habitude. Brunehilde semble alors comprendre quelque chose, et s'avance jusque devant Odin avec un air défiant.
Odin lui suggère de bien se préparer à sa mort avec un air menaçant, mais Brunehilde l'appelle "Loki" et lui demande s'il ne trouve pas qu'il va un peu trop loin avec ses blagues de mauvais goût. Le faux Odin sourit alors, et reprend sa véritable apparence : il s'agit bien du dieu nordique Loki.
Avec un air joueur, Loki juge que Brunehilde s'est montrée moins effrayée qu'il ne l'imaginait, et exprime donc qu'il trouve Brunehilde fort ennuyeuse. L'aînée des Valkyries prend un air fatigué et souhaite contourner Loki pour se retirer, en clamant qu'elle est pressée. Mais Loki la retient pour parler plus longuement. Il balbutie un peu, puis révèle qu'il est venu sauver Brunehilde. Cette dernière semble légèrement étonnée par ces propos, mais reste froide.
Loki explique alors son raisonnement. Les champions des dieux gagneront le tournoi de Ragnarök s'ils obtiennent encore deux victoires. Or, Odin et Loki lui-même doivent encore combattre dans ce tournoi, sans qu'il reste de champions de l'humanité capables de les vaincre. Loki conclut que l'humanité n'a plus la moindre chance de remporter la victoire dans le Ragnarök. Il ajoute qu'Odin tuera certainement Brunehilde après la fin du tournoi, pour punir son attitude impertinente lors de l'Assemblée des Dieux au chapitre 1.
Brunehilde reste très froide, tandis que Loki prend un air détendu en suggérant de parler à Odin pour le convaincre de laisser Brunehilde en vie. En effet, bien que l'humanité sera exterminée, peu de dieux se soucieront de la vie des Valkyries, et Zeus s'amuse suffisamment pour ne pas y prêter attention. Cela faciliterait la tâche à Loki pour demander à Odin de laisser une Valkyrie en vie. Bien entendu, ajoute-t-il, c'est complètement impossible d'en convaincre Odin sous des circonstances normales, mais Loki est assez proche de son oncle pour pouvoir essayer.
Pendant que Loki s'extasie tout seul sur combien son idée est bonne, Brunehilde sourit un peu et demande si Loki attend quelque chose en retour de sa part. Pris au dépourvu, Loki bégaie un peu et lâche que c'est en partie le cas, mais que son objectif premier reste sincèrement de sauver Brunehilde. Cette dernière commence à se retirer, en signalant que cela ne l'intéresse pas de survivre seule si l'humanité disparaît. Loki est à court de mots pour retenir Brunehilde qui s'en va. Il serre le poing et se mord la lèvre de frustration.
Finalement, Loki joue sa dernière carte. Il dit sarcastiquement qu'il est d'accord avec le refus de Brunehilde, et lui souhaite bonne chance pour réussir malgré tout à sauver Siegfried. D'un air sombre et enragé, Brunehilde s'arrête. Loki semble transpirer et perdre ses moyens en voyant cela, mais se rend compte que c'est un point sensible pour Brunehilde, et continue à déblatérer dessus.
Loki s'exclame qu'il avait deviné depuis le début que Siegfried était lié au Ragnarök. Il suppose avec crainte et excitation que c'est en réalité dans le but de sauver Siegfried que Brunehilde est prête à sacrifier sa vie, et à aller aussi loin dans ce tournoi. Finalement, Brunehilde se retourne légèrement vers Loki d'un air très calme, et Loki semble pétrifié sur le coup.
Brunehilde dit froidement que tout cela ne concerne pas Loki, et l'incite à ne pas s'en mêler. Loki baisse les bras d'un air incrédule et désespéré. Cette fois, l'aînée des Valkyries s'en va pour de bon, en ajoutant que l'humanité gagnera le tournoi, quoi que Loki dise. Elle ajoute que Loki ferait mieux de se soucier de sa propre survie, puisqu'il participe aussi au tournoi. Puis elle laisse le dieu nordique seul dans le couloir baigné de lumière.
Un peu plus tard, Loki est de retour dans sa chambre, décorée de nombreux animaux empaillés, ainsi que de têtes d'animaux accrochées au mur. Sur une table, Loki a ouvert une boîte remplie d'outils de bricolage, et a disposé des membres très réalistes de corps humanoïdes, dont des mains coupées, des globes oculaires et des têtes ornées de visages sans yeux. De son côté, Loki a construit une poupée grandeur nature à l'effigie de Brunehilde, habillée en robe de mariée, et assise sur une chaise face à un miroir.
Loki coiffe les cheveux de la poupée géante avec soin, tout en lui parlant de ses sentiments comme s'il s'agissait réellement de Brunehilde. Il se plaint doucement que Brunehilde l'a beaucoup effrayé tout à l'heure, avec sa froideur implacable et sa manière de demander à Loki de cesser de se mêler de ses affaires. Puis le dieu nordique repose son peigne et prend la poupée dans ses bras par-derrière, en confessant qu'il a toujours aimé Brunehilde à la folie.
Sur l'un des créneaux du sommet de la muraille entourant les Arènes du Walhalla, Brunehilde se tient debout et regarde silencieusement le ciel qui s'assombrit, ses cheveux volant au vent.
Dans un autre grand couloir, le vrai Odin se déplace, avec Hugin et Munin sur ses épaules. Il croise alors Bouddha qui l'attendait, adossé à un pilier du couloir. Bouddha est grossièrement déguisé en Sherlock HolmesW, et tient même une réplique de la pipe et de la loupe du célèbre enquêteur de fiction. De plus, Bouddha se montre très familier avec Odin en l'appelant "Dindin", et fait la remarque que pour le moment, le tournoi se déroule comme Odin l'avait prévu.
Le chef des dieux nordiques demande ce que veut Bouddha, tandis que ses deux corbeaux crient sur le Népalais éveillé, l'insultant sur sa trahison, son costume ridicule et sa familiarité. Mais Bouddha les ignore, et braque sa loupe vers le visage d'Odin, en constatant que ce dernier est resté complètement impassible, et que Bouddha a donc échoué à faire changer l'expression du dieu nordique avec son déguisement. Odin se remet à marcher et passe devant Bouddha pour se retirer, tout en disant qu'il n'a pas le temps de jouer avec Bouddha.
Mais le vainqueur du sixième combat suit Odin de près à travers le couloir, en lui demandant qui est Siegfried. Cela fait tourner la tête de Hugin et Munin, mais pas de leur maître, qui continue à marcher. Bouddha explique qu'il a envoyé Kintoki Sakata faire quelques recherches pour lui, et a ainsi découvert que Siegfried est emprisonné dans le Tartare depuis très longtemps, sur ordre d'Odin en personne.
Le visage de ce dernier s'assombrit, mais ses corbeaux s'agitent en hurlant que Siegfried a commis d'atroces péchés qui justifient sa captivité au Tartare. Toutefois, Bouddha n'est pas convaincu. Au contraire, c'est cela qui le dérange : les "crimes" de Siegfried ne sont pas assez graves pour justifier qu'il soit retenu dans le Tartare.
Bouddha fait donc le bilan de ce qu'a commis Siegfried. Il a notamment volé l'épée d'Odin, Gram, puis s'en est servi pour tuer Fafnir, un dragon de feu qu'Odin aimait bien. Quelques autres charges sont retenues contre le héros nordique, mais aucune qui mérite de purger une peine au Tartare. En effet, le Tartare est réservé à ceux qui ont trahi le Walhalla entier, ou qui ont tenté d'assassiner une divinité suprême, ou d'autres crimes du même calibre. Bouddha ajoute au passage que selon lui, aucun crime ne devrait mériter l'emprisonnement au Tartare.
Odin arrête enfin de marcher, et se retourne vers Bouddha, qui continue de présenter ses hypothèses. Quand quelqu'un énerve Odin, il est tout simplement annihilé en règle générale, donc Bouddha trouve étrange que Siegfried soit captif dans le Tartare sur ordre Odin s'il a vraiment énervé ce dernier. Odin demande gravement à son interlocuteur d'en venir au fait. Le dieu népalais explique alors qu'il a récemment appris que Siegfried était le petit ami de Brunehilde, et qu'il a donc compris que cette dernière avait en réalité déclenché le Ragnarök pour deux raisons. Pour sauver l'humanité, mais aussi pour sauver Siegfried.
Bouddha conclut par sa propre théorie, selon laquelle Odin tient à ce que les dieux remportent le Ragnarök et que le plan de Brunehilde échoue, car Odin veut impérativement que Siegfried ne soit jamais libéré du Tartare. Enfin, Bouddha confronte Odin au bilan de son enquête, et demande à Odin de répondre aux questions suivantes qui permettraient de compléter l'analyse de Bouddha, et de reconstituer la vérité. Quel lien peut-il y avoir entre le Ragnarök et le sauvetage de Siegfried ? Pourquoi Odin a-t-il emprisonné Siegfried ? Siegfried compte-il beaucoup pour Odin ?
Bouddha laisse la parole à Odin, et réclame qu'il réponde immédiatement à toutes ces questions. Malheureusement, le visage d'Odin se crispe d'un sourire sinistre et son œil s'obscurcit. Une aura sombre d'une intensité inégalée jusqu'à présent emplit le couloir, ce qui terrorise Bouddha, Hugin et Munin. La réponse d'Odin se compose des mots suivants, d'un ton particulièrement menaçant et ténébreux : "Est-ce là tout ce que tu avais à me dire ?"
La pression exercée par l'aura terrifiante d'Odin prend la forme de flammes noirs dans l'air autour de lui. Puis Odin ouvre sa main droite, et les flammes noires se concentrent dans sa paume ouverte tel un tourbillon noir. Il referme alors sa main, attrapant les flammes noires qui se dressent pour prendre la forme d'une immense lance, bien plus grande qu'Odin lui-même, dans sa main droite. Enfin, dans un éclat de lumière, cette lance apparaît vraiment dans sa main, en se matérialisant à partir des flammes de son aura. Il s'agit de l'arme divine Gungnir.
Morts de peur, Hugin et Munin quittent les épaules d'Odin pour s'éloigner de lui en urgence. Bouddha semble voir à l'avance ce qui est sur le point de se produire grâce à la vision du futur proche garantie par sa "Conscience fondamentale", et Bouddha saute donc en arrière, les bras devant son visage pour se protéger. Au même moment, d'un simple contact du manche de Gungnir contre le sol, Odin génère un souffle destructeur qui brise les murs, le sol et le plafond par d'énormes fissures sur une vaste zone.
Bouddha retombe au sol sur ses pieds, ôte son déguisement et rit nerveusement en constatant la puissance de la colère destructrice d'Odin. Hugin et Munin se serrent dans les ailes l'un de l'autre, tremblant de peur. Gungnir se recouvre d'intimidantes flammes noires, et Odin lève sa lance en proclamant que quiconque l'approche impunément finira réduit en poussière. Ne transpirant qu'un petit peu, Bouddha sourit et prend calmement une pose d'arts martiaux pour se défendre contre les prochaines attaques d'Odin, tout en se demandant à voix haute combien de ses hypothèses précédemment citées sont vraies, pour avoir bien pu offenser Odin ainsi.
Alors qu'Odin se prépare à frapper avec Gungnir, Belzébuth court vers eux dans le couloir, enveloppé dans une cape noire à capuche. Bouddha se retourne avec surprise tandis que Belzébuth arrive derrière lui en exprimant qu'il trouve les hypothèses de Bouddha fort intéressantes. Hugin et Munin sont encore plus terrorisés en voyant maintenant le Seigneur des mouches arriver. Ce dernier attrape son bâton d'Apomyios de sa main droite pour attaquer également, une fois qu'il est assez proche d'Odin. Belzébuth ajoute qu'il aimerait bien en savoir un peu plus, lui aussi, sur les motivations d'Odin.
Puis c'est le choc des coups dévastateurs. Comme Bouddha est situé entre Odin et Belzébuth, il se dépêche de sauter sur le côté en se protégeant avec ses deux bras devant lui. Odin et Belzébuth, eux, bougent leurs armes ensemble l'un vers l'autre. Leurs deux attaques semblent de puissance égale, car elles s'annulent l'une l'autre après une violente collision. Tout de suite après, Belzébuth pointe de nouveau le bâton d'Apomyios vers le chef des dieux nordiques, et lui demande directement quel est ce plan pour lequel il s'est si longuement préparé, selon les propres termes d'Odin au chapitre 54.
Bouddha n'était pas au courant de cette histoire de plan longuement préparé, et se demande ce qu'il se passe avec un rire nerveux. Odin semble courroucé que Belzébuth évoque ainsi son plan grandiose en public. Mais Belzébuth poursuit avec une hypothèse de son cru, en demandant à Odin s'il compte ressusciter Arkhè, la divinité primordiale responsable de la genèse de l'univers.
À la simple mention d'une divinité primordiale, Bouddha, Hugin et Munin paraissent choqués et incrédules. Le visage d'Odin s'assombrit alors, tandis que son aura destructrice fait s'envoler et flotter ses longs cheveux dans l'air. Soudain, le visage d'Odin se déforme en un très large sourire lugubre et machiavélique.
De retour dans l'arène, un décor de nuit est installé pour le combat qui vient. La pleine lune décore le ciel d'un brillant halo par-derrière de sombres nuages. Les spectateurs sont surpris de voir combien le design de l'arène est grand cette fois-ci : à l'instar du quatrième combat, le dixième combat sera un combat de rue, dans une ville entière sans habitants, qui a été reconstituée dans l'arène.
Mais cette fois, il ne s'agit pas de LondresW à la fin de l'époque victorienneW : Göll croit reconnaître KyotoW à la fin de l'époque d'EdoW, ce que Brunehilde confirme. À la place d'une grande rue, c'est un fleuve qui scinde l'arène en deux, recouvert de plusieurs ponts, tandis que de denses bâtiments dans un style japonais recouvrent l'arène.
Le chapitre se termine sur les mots suivants :
La bataille ultime entre les dieux et les humains
Dixième combat
Susanoo versus Soji Okita
Que le combat commence !!
Personnages[]
Dans l'ordre d'apparition :
- Brunehilde
- Loki
- Hugin et Munin
- Odin
- Bouddha
- Kintoki Sakata (illustration)
- Siegfried (illustration)
- Fafnir (illustration)
- Shiva (flashback uniquement)
- Aphrodite (flashback uniquement)
- Zeus (flashback uniquement)
- Belzébuth
- Göll