Kusanagi-no-tsurugi est le quatre-vingt-septième chapitre du manga Valkyrie Apocalypse, et le premier chapitre du tome 22.
Résumé[]
Soji Okita porte la première attaque du dixième combat du Ragnarök, puis enchaîne son adversaire par de nombreux coups aussi rapidement que possible. Susanoo parvient néanmoins à parfaitement se défendre, bien que son épée reste emballée dans une couche épaisse de tissu. Cependant, Okita varie les techniques, usant même des toits des bâtiments qui reconstituent KyotoW dans l'arène, et gagne sans cesse en vitesse. Il s'agit en réalité d'un mode de combat où le cœur d'Okita pompe son sang à une vitesse triplée, ce qui démultiplie ses capacités : Okita devient alors un véritable enfant-démon.
À force de bloquer les coups d'Okita, le tissu recouvrant l'épée de Susanoo se déchire en de multiples endroits. Enfin, après avoir contré Sandantsuki, la technique suprême d'Okita, tout le tissu s'en va. L'épée de Susanoo, Kusanagi-no-tsurugi, est alors dévoilée à tous, mais prend la simple forme d'un katana, contrairement à l'image qu'en donnaient les légendes. L'on apprend alors que cette épée a été forgée lors d'une collaboration entre humains et divinités, par trois des meilleurs forgerons de l'humanité et deux des meilleurs dieux de la forge.
Prêt à passer à l'offensive à son tour, Susanoo adopte une pose de combat. Contre toute attente, il semble utiliser un "Seigan", l'une des gardes les plus basiques qui existent. Mais étrangement, chaque spectateur ayant de l'expérience en escrime croit y reconnaître une garde différente. Puis tous les meilleurs épéistes de l'histoire, à commencer par Okita, prennent peur en comprenant la vraie nature de la garde de Susanoo. Cette garde se nomme la "Myriade divine", et combine tous les styles d'épée existants à la fois. Tel un dieu baignant dans l'ensemble de sa création, le fondateur de l'escrime Susanoo est prêt à utiliser toutes les gardes d'épée du monde en même temps.
Résumé détaillé[]
Le dixième combat du tournoi de Ragnarök a commencé. Les spectateurs du côté des dieux sont intimidés, effrayés pour certains, par l'intention meurtrière émanant de Soji Okita et de ses yeux devenus rouges. Keisuke Yamanami commente qu'Okita semble vouloir se donner à fond dès le départ du combat. Shinpachi Nagakura ajoute que cela fait très longtemps qu'il n'avait pas vu Okita se battre à mort, surtout sans maladie. Heisuke Todo exprime son excitation à l'idée de revoir son camarade en action. Cependant, les spectateurs humains occidentaux ne semblent pas connaître Okita, et se demandent comment un personnage ressemblant tant à un enfant pouvait bien être le plus fort des trancheurs d'hommes de l'histoire. Entendant cela, Isami Kondo sourit et encourage mentalement Okita à leur montrer comment il a acquis le titre du plus fort, et pourquoi il était si craint durant le BakumatsuW.
Okita s'accroupit, pointe son épée vers Susanoo, et s'élance à toute vitesse vers son adversaire divin, comblant l'écart en un instant. Heimdall commente immédiatement cette action. Arès, assis en tailleur sur un coussin aux côtés de Zeus et Hermès, trouve qu'Okita sous-estime trop son adversaire, et demeure confiant que Susanoo gagnera en un instant.
Alors que Susanoo se prépare à bloquer ce coup d'Okita venant de l'avant, le capitaine du Shinsen gumi disparaît soudainement, ce qui surprend Arès et Susanoo, puis réapparaît sur le côté gauche de Susanoo pour l'attaquer par surprise. Susanoo pousse une exclamation mais parvient à esquiver un coup d'épée fatal en se jetant en arrière.
À peine son mouvement terminé, Okita saute promptement en l'air pour enchaîner d'un coup d'épée direct de haut en bas. Susanoo ne peut esquiver cette attaque-là, et se défend en plaçant au-dessus de lui sa grande épée, toujours emballée dans du tissu. Susanoo paraît assez tendu suite à cet échange, mais continue de sourire et complimente cette dernière offensive du champion de l'humanité. Le tissu recouvrant l'arme de Susanoo commence à se déchirer à l'endroit où le katana d'Okita fait pression, et Susanoo reconnaît qu'Okita est bien plus rapide que prévu, n'ayant même pas laissé le temps au dieu des lames de sortir son épée.
Soudainement, Susanoo repousse Okita en arrière par un élan de force physique, puis profite du fait qu'Okita est déséquilibré vers l'arrière pour tenter de lui asséner un coup de pied en pleine tête. Mais Okita esquive d'un saut véloce, puis atterrit sur la jambe de Susanoo qui était levée pour lui frapper la tête. À l'étonnement d'Arès, Okita se maintient en équilibre avec un pied sur le genou levé de Susanoo, afin de brandir son katana et d'essayer à nouveau de trancher Susanoo en deux verticalement.
Mais une fois de plus, Susanoo contre l'attaque juste à temps, plaçant son épée au-dessus de sa tête. Le tissu enveloppant cette épée se retrouve d'autant plus abîmé par le katana d'Okita, tandis que Susanoo complimente l'efficacité en combat réel de l'école Tennen Rishin dont Okita tient son style d'escrime.
Cette fois encore, Susanoo repousse Okita vers le ciel en usant de sa puissance physique dans un grand coup de sabre. Okita est projeté en l'air, mais atterrit sans problèmes sur le toit d'une maison voisine, en position accroupie. Okita relève alors la tête, ses yeux toujours scintillants de rouge, puis parle pour la première fois depuis qu'il a commencé à attaquer, pour annoncer à Susanoo qu'ils s'amusent bien, tous les deux.
Au même instant, Okita court à toute vitesse sur ce toit, puis saute pour atterrir sur l'auvent d'une maison en face sur la même rue, et court sur cet auvent dans la direction inverse à précédemment. Susanoo doit donc tourner la tête pour suivre son adversaire des yeux, et parvient à esquiver le nouveau coup d'épée qu'Okita lui porte en sautant vers lui depuis l'auvent.
À peine Okita pose les pieds au sol suite à son coup, Susanoo a déjà levé son épée et se prépare à porter un coup fatal au jeune homme. Mais Okita se montre plus rapide et court en petits cercles autour de son adversaire, de sorte à ne plus pouvoir être suivi des yeux, et de sorte à attaquer par surprise depuis un angle inattendu.
En effet, Okita achève cette course circulaire par un dangereux coup de katana au niveau de la tête, mais Susanoo esquive encore une fois, tout en répondant avec un grand sourire à la précédente remarque d'Okita : lui aussi trouve qu'ils s'amusent bien, tous les deux.
Arès est choqué de la vitesse hors normes de Soji Okita. Hermès précise à son frère que non seulement Okita est extrêmement rapide, mais chacun de ses coups est suffisamment puissant pour trancher son opposant en deux. Zeus considère également le formidable instinct meurtrier du jeune samouraï. Susanoo, lui, en paraît absolument ravi pendant qu'il continue de faire face aux assauts du capitaine du Shinsen gumi.
Il est alors révélé que la vitesse supérieure d'Okita provient d'un état d'excitation appelé "l'enfant-démon", dans lequel la vitesse de pompage du sang d'Okita par son cœur est triplée, ce qui rend ses yeux rouges et consomme rapidement son espérance de vie mais lui procure des capacités dépassant les limites humaines.
Okita porte alors un formidable coup de katana de bas en haut, que Susanoo évite d'extrême justesse en sautant en arrière. Mais cela crée une ouverture pour Okita, qui tourne sur lui-même et se prépare à attaquer le dieu des lames en plein milieu de son saut, alors que Susanoo n'est pas en mesure d'esquiver. Hajime Saito, Sanosuke Harada, Heisuke Todo et Isami Kondo poussent une exclamation en reconnaissant l'attaque qu'Okita se prépare à utiliser en pointant son épée droit vers son adversaire à la fin de sa rotation sur lui-même. Il s'agit du "Sandantsuki", la capacité spéciale de l'école Tennen Rishin, consistant en un triple coup d'estoc frappant très rapidement trois points vitaux de l'adversaire.
Mais contre toute attente, grâce à sa concentration, Susanoo bloque chacun des trois coups d'estoc de cette technique, ce que commente tout de suite Heimdall et ce qui semble étonner Okita. Hajime complimente le dieu shintoïste pour avoir réussi à bloquer une technique pareille. Shinpachi est choqué que Susanoo ait réussi à la parer entièrement du premier coup. Heisuke montre sa déception, lui qui pensait que le combat allait se terminer avec cette attaque à l'instant.
Susanoo sourit mais transpire quelque peu, reconnaissant la puissance du Sandantsuki. Mais la couverture de tissu autour de l'épée du dieu est tellement endommagée suite aux coups de katana bloqués, qu'on peut voir un objet fracturé en-dessous du tissu, et sur le point de se briser en morceaux.
Arès est inquiet d'avoir entendu un net bruit de brisure, et pense que l'arme de Susanoo est brisée. Mais Hermès le rassure sur le fait que ce n'était que le fourreau de l'épée qui s'est cassé. En effet, Susanoo baisse son épée d'un coup sec, tranchant ainsi ce qu'il reste de fourreau et de tissu, laissant voir la lame en elle-même qui est intacte.
Tous peuvent à présent voir la lame de son arme, Kusanagi-no-tsurugi dite "l'épée du ciel aux nuages regroupés", qui éblouit les dieux spectateurs par sa beauté et sa majesté. Mais quelques spectateurs japonais du côté humain sont surpris que Kusanagi-no-tsurugi ait l'apparence d'un katana, et non d'une épée droite et dentelée comme le disaient les légendes japonaises.
Cependant, trois humains y reconnaissent et y admirent tout de suite l'épée qu'ils ont eux-mêmes forgée : Yasutsuna Hoki, Munechika Sanjo et Kunitsuna Awataguchi. Il en va de même du côté des dieux dans les gradins, avec la déesse shintoïste de la forge, Kanayago, et le dieu grec de la forge, l'unijambiste Héphaïstos.
Ce dernier précise que Kusanagi-no-tsurugi est l'épée ultime car elle fut forgée suite à une collaboration des talents des meilleurs forgerons parmi les humains et les dieux, c'est-à-dire les cinq forgerons qui viennent d'intervenir. Sans tarder, Heimdall communique cette nouvelle information à tous les gradins, tandis que les visages des cinq forgerons s'affichent sur les écrans qui diffusent le dixième combat.
Susanoo contemple son katana et déclare qu'il aurait aimé lui accorder une présentation un peu plus glorieuse au sein de ce combat. Mais Okita sourit chaleureusement, et exprime qu'il trouve cette épée magnifique. Même l'intention meurtrière du jeune capitaine du Shinsen gumi paraît calmée pendant qu'il fait l'éloge de cette lame, de même que Susanoo qui vante son arme en l'agitant avec excitation devant son adversaire.
Susanoo se ressaisit et regarde de nouveau sa lame, puis ajoute qu'il a donné à cette épée parfaite le nom d'"épée tranche-démons du ciel aux nuages regroupés". Puis il reprend un air sérieux en déclarant qu'il ne pensait jamais utiliser adéquatement cette épée un jour, mais qu'elle est parfaite pour tuer l'enfant-démon qu'est Soji Okita.
Ailleurs dans les gradins, Musashi Miyamoto fait également l'éloge de Kusanagi-no-tsurugi. À côté de lui, Kojiro Sasaki exprime sa surprise face à l'idée d'une collaboration entre dieux et humains pour changer une lame droite en katana. Hrist précise à cela qu'il est normalement absurde pour une arme divine d'augmenter en puissance, ce qui rend Susanoo vraiment incroyable.
Susanoo prend enfin une garde d'escrime à son tour. Contre toute attente, il se place de face à l'adversaire, avec les pieds parallèles vers l'avant suivant l'écartement des épaules, et l'épée brandie verticalement devant lui. Il s'agit de la garde d'escrime "Seigan", une garde de débutant tout à fait ordinaire, qui n'a rien de compliqué ou de fort.
Même les non-épéistes se disent qu'ils pourraient imiter une telle garde sans problème. Du moins, cela est la première impression que donne cette garde. En réalité, ce n'était pas le cas.
Quelque chose d'étrange se produit alors dans les gradins des humains. Un homme japonais explique que Susanoo utilise "Saijoudan", une garde haute. Un chevalier nie cela, et annonce que Susanoo emploie "Ochs" la garde du bœuf, se préparant donc à porter un coup d'estoc. Un autre chevalier répond que cela est faux, et que le dieu de l'épée utilise "Olber" la garde du fou", afin de contrer le prochain coup de son adversaire. Un autre épéiste japonais croit plutôt reconnaître "Hassō-no-kamae" la garde aux huit directionsW. Un Espagnol pense plutôt qu'il s'agit d'une garde espagnole, tandis qu'un Français y voit au contraire une garde française.
Les spectateurs humains sans expérience en escrime ne comprennent pas ce débat, jugeant que Susanoo ne fait que se tenir debout immobile, ce qui ne devrait pas en faire une garde si difficile à reconnaître. Mais le premier à remarquer quelque chose d'anormal est Soji Okita lui-même, qui se met à transpirer de peur. Puis d'autres comprennent à leur tour la menace réelle représentée par la garde de Susanoo, notamment le reste de l'élite du Shinsen gumi ainsi que de grands épéistes comme Seigen Toda, Nobutsuna Kamiizumi, Kagehisa Ittosai, Muneyoshi Yagyu, Kagekatsu Toda, Musashi Miyamoto et Kojiro Sasaki. Ce dernier transpire de même, et sourit en exprimant que Susanoo est formidable.
Hrist voit les deux épéistes à ses côtés frémir d'excitation, et répond donc à Kojiro qu'elle ne voit pas ce que cette garde a de si spécial. Mais Kojiro répond que cette garde représente le summum de l'art de l'épée, que seuls peuvent comprendre ceux qui y ont longuement aspiré. Il explique que la garde qu'utilise Susanoo englobe toutes les gardes d'épée existantes sans exception, ce qui étonne Hrist. Au même moment, Susanoo subodore à voix haute qu'Okita devrait être capable de voir cela, lui aussi. Il s'agit d'une garde du nom de "myriade divine" : à travers un "Seigan" tout ce qu'il y a de plus ordinaire, chaque moindre garde ayant jamais existé fait partie de cette garde. Tel un dieu baignant dans l'ensemble de la création, Susanoo porte tous les styles d'épée du monde à la fois dans sa seule épée. À présent, il défie Okita de lui montrer à son tour ce qu'il vaut.
Personnages[]
Dans l'ordre d'apparition :
- Soji Okita
- Susanoo
- Hajime Saito
- Keisuke Yamanami
- Shinpachi Nagakura
- Sanosuke Harada
- Heisuke Todo
- Isami Kondo
- Kai Shimada
- Heimdall
- Arès
- Zeus
- Hermès
- Munechika Sanjo (première apparition)
- Yasutsuna Hoki (première apparition)
- Kunitsuna Awataguchi (première apparition)
- Kanayago (première apparition)
- Héphaïstos (première apparition)
- Musashi Miyamoto
- Kojiro Sasaki
- Hrist
- Genzaburo Inoue
- Eisaburo Abiru
- Nobutsuna Kamiizumi
- Seigen Toda
- Muneyoshi Yagyu
- Kagekatsu Toda
- Kagehisa Ittosai
Anecdotes[]
- À partir de ce chapitre, le dixième combat prend la place du combat possédant le plus de spectateurs nommés, avec un total de vingt-sept spectateurs nommés dont huit pour Susanoo et dix-neuf pour Okita.
- À partir de ce chapitre, le dixième combat devient le deuxième combat à reprendre des personnages étant apparus uniquement que comme spectateurs d'un autre combat pour leur lien à un combattant de cet autre combat. En effet, Musashi Miyamoto, Seigen Toda, Kagekatsu Toda, Nobutsuna Kamiizumi, Muneyoshi Yagyu et Kagehisa Ittosai, spectateurs spécifiques au troisième combat, sont vus dans les gradins du dixième combat.
- Le précédent combat à en avoir fait de même était le septième combat, auquel assistait Liu Bei qui était un spectateur spécifique au premier combat.