Wiki Valkyrie Apocalypse
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Les divinités primordiales est le quatre-vingt-huitième chapitre du manga Valkyrie Apocalypse, ainsi que le deuxième chapitre du tome 22.

Résumé[]

Belzébuth continue de présenter ses accusations envers Odin, entamées au chapitre 85. Selon lui, le plan secret d'Odin consisterait à ressusciter les divinités primordiales, les êtres nés du Chaos originel et responsables de la Création, qui se sont autrefois auto-détruits. En effet, Belzébuth a autrefois trouvé un livre intitulé "Livre de Gornir", où il est question de ressusciter les divinités primordiales par un rite interdit dans lequel le nom d'Odin est mentionné.

Odin éclate de rire sans répondre à ces accusations, et se prépare à attaquer Belzébuth et Bouddha, mais son propre fils Thor interrompt ce conflit, au nom de l'honneur dû aux guerriers morts au cours du Ragnarök. Odin est calmé et se retire. Adamantine arrive à son tour pour calmer Belzébuth, tandis que Kintoki Sakata revient de son excursion au Tartare pour faire son rapport à Bouddha : les gardes démoniaques du Tartare sont trop puissants, et il est impossible d'approcher Siegfried.

Avant de se séparer, Belzébuth révèle à Bouddha que c'est lui qui a tué Zerofuku en implantant en lui la graine de Mara. Belzébuth semble tenté de voir si la colère de Bouddha pourra enfin le tuer. Mais Bouddha ne fait pas preuve de colère envers Belzébuth, car il a appris de Zerofuku qu'il ne fallait pas se laisser consumer par la rage, et car il a promis à Zerofuku de parcourir ensemble le chemin de la lumière. Haïr Belzébuth maintenant reviendrait à briser sa promesse.

Dans les Arènes du Walhalla, Soji Okita a beaucoup de mal à contourner la défense de la "Myriade divine" de Susanoo. Le duel s'intensifie néanmoins, excitant tous les spectateurs. Puis Okita sort sa propre pose de combat : une garde fantomatique sans la moindre forme, où les mouvements d'Okita sont imprévisibles mais causent de lourds dégâts. Selon Kojiro Sasaki, Okita a développé une telle garde grâce au nombre de fois où il a frôlé la mort, un facteur en lequel il est supérieur à Susanoo. C'est donc Susanoo qui, malgré sa "Myriade divine", se retrouve impuissant devant cette nouvelle pose de combat, et se fait violemment trancher.

Résumé détaillé[]

Le chapitre commence sur l'extrait suivant des Chroniques du Walhalla.

Dieux primordiaux autodestruction

Illustration des divinités primordiales aux débuts de la Création, et de leur auto-destruction.

"Les divinités primordiales sont nées du Chaos préexistant à toute chose. Elles sont l'origine de l'univers, les maîtres de la Création, et elles régnaient sur le monde entier. Néanmoins, le pouvoir des divinités primordiales était si exubérant qu'elles se sont auto-détruites. On dit qu'elles seraient retournées au début du Chaos..."

L'on voit ensuite la suite de la scène du chapitre 85, se jouant dans un couloir entre Odin, Belzébuth et Bouddha. Odin se tient silencieusement debout, une ombre lui passant sur le visage, avec sa lance Gungnir baissée mais fermement tenue dans sa main droite. Bouddha est toujours stupéfait en entendant Belzébuth, qui vient de supposer que l'objectif d'Odin était la résurrection des divinités primordiales.

Hugin et Munin, les deux corbeaux d'Odin, éclatent alors de rire. Ils se moquent de Belzébuth et l'informent que les histoires sur Arkhè et les divinités primordiales ne sont que de vieilles légendes auxquelles personne ne croit. Ils demandent ironiquement pourquoi le seigneur Odin désirerait une chose pareille. Munin ajoute qu'il a autrefois existé des divinités normales qui se sont fait appeler "divinités primordiales", mais que si les divinités primordiales de la légende avaient vraiment existé, le Walhalla tout comme le Midgard auraient été entièrement annihilés. Odin, lui, reste sombre et impassible.

Livre de Gornir

Belzébuth parle du Livre de Gornir.

Belzébuth explique que lui aussi pensait au départ que les divinités primordiales n'étaient qu'un mythe. Mais il raconte que c'est en faisant des recherches sur Satan qu'il a découvert le Livre de Gornir dans l'arrière de la Bibliothèque des Enfers. Il s'agit d'un livre interdit qui explique comment ressusciter les dieux primordiaux.

Belzébuth en déduit que les divinités primordiales ont bel et bien existé, que quelqu'un sachant comment ressusciter ces divinités primordiales a aussi existé, et qu'enfin d'autres personnes qui ont interdit la pratique du contenu de ce livre ont également existé. Hugin et Munin, incrédules, demandent qui aurait possiblement pu écrire un livre pareil.

La prophétie de Gornir sur Odin

La prophétie du Livre de Gornir au sujet d'Odin.

Le Seigneur des mouches répond que malheureusement, l'essentiel de l'ouvrage avait déjà pourri, et la plupart des pages étaient illisibles. Malgré tout, Belzébuth réussit à y lire un passage intéressant : "quand l'Arbre Monde aura absorbé toute l'eau de la vie, Odin aux Yeux Jumeaux sacrifiera son propre corps, et le monde retournera à son état originel."

En entendant cela, le visage d'Odin s'assombrit de plus en plus. Incroyablement surpris, Bouddha, Hugin et Munin demeurent bouche bée. Belzébuth poursuit son analyse en précisant qu'il a lu ce passage il y a déjà longtemps, et qu'établir une connection avec le plan contemporain d'Odin lui a donc pris du temps.

Odin éclate de rire comme un grand méchant

Odin éclate de rire puis menace Belzébuth et Bouddha.

Belzébuth demande alors une nouvelle fois à Odin si le contenu du Livre de Gornir, qu'il s'agisse ou non de ressusciter les divinités primordiales, est bien ce en quoi consiste le "désir de longue date" dont Odin parlait au chapitre 54. Puis il pointe son Bâton d'Apomyios vers Odin et le somme de parler.

L'atmosphère de la salle entière s'assombrit alors, des nuages de ténèbres emplissant l'air du couloir, tandis qu'Odin commence à ricaner en tremblotant, comme s'il se retenait d'éclater de rire. Il répète sarcastiquement la dernière injonction de Belzébuth : "parle", "parle", "parle"... Il juge avec mépris que la vermine de l'espèce de Belzébuth est tout juste bonne à parler ainsi, et qu'on croirait entendre une sorte de nid pour oisillons. Puis Odin ne se retient plus, et éclate d'un rire franc et diabolique.

Odin veut tuer Belzébuth et Bouddha

Odin est sur le point de tuer Belzébuth et Bouddha.

Le rire d'Odin retombe brusquement, tandis que son aura ténébreuse continue d'amplifier. D'un air particulièrement menaçant, Odin proclame qu'il est le Seigneur de la folie et le Seigneur de la colère, tandis que Belzébuth et Bouddha ne sont que des imbéciles. Puis il soulève Gungnir d'une seule main, couvrant sa lance d'une quantité phénoménale de ténèbres, et ordonne à ses deux interlocuteurs de disparaître, tout en se préparant à leur asséner un coup mortel.

Pressentant un danger imminent, Bouddha prend une garde d'arts martiaux pour se défendre. Belzébuth place le bâton d'Apomyios devant lui, en le tenant de la main gauche pour en amplifier les capacités défensives. Il est donc également prêt à se protéger. Soudain, des éclairs tombent tout le long du couloir, en particulier autour d'Odin. Étonné, le dieu suprême du panthéon nordique arrête son mouvement, tandis que celui qui génère ces éclairs s'approche par derrière, demandant au petit groupe ce qu'ils font là.

Thor interrompt

Thor arrive dans le couloir et interrompt le conflit en cours.

Il s'agit de Thor, fils d'Odin et vainqueur du premier combat. Il porte son marteau Mjöllnir sur une épaule, tout en avançant très calmement. Hugin et Munin sont terrorisés en le reconnaissant. Thor vient se placer devant son père Odin, et fait face à son tour à Bouddha et Belzébuth. Ces deux derniers paraissent très surpris de le voir. Odin lui ordonne de sortir de son chemin, mais Thor ignore son père.

Thor défend l'honneur des guerriers morts

Thor défend l'honneur des guerriers morts au cours du Ragnarök.

Bouddha se risque alors à demander avec désinvolture si Thor est venu aider "Dindin", désignant Odin. Thor répond froidement qu'il n'est pas venu aider qui que ce soit, mais qu'il souhaite dire quelque chose au groupe ici présent. Il mentionne l'honneur des guerriers qui ont combattu dans les Arènes du Walhalla à l'occasion du Ragnarök, puis il s'exclame qu'il ne laissera absolument personne ternir leur honneur par des affaires de vie et de mort hors de l'arène. Thor insiste sur le fait que s'en tenir à l'arène pour tous combats à mort est le strict minimum d'obligeance qu'ils doivent, en tant que guerriers, aux autres guerriers morts lors du tournoi.

La tension du couloir retombe alors. Bouddha baisse sa garde et déclare qu'il ignorait que Thor était aussi impétueux. Mais Bouddha précise qu'il a bien compris le message de Thor, et qu'il accepte de lâcher l'affaire. Thor se retourne alors vers son père, et lui demande s'il accepte d'abandonner ce conflit, lui aussi. Odin maintient un regard ténébreux pendant quelques secondes, au cours desquelles Hugin et Munin transpirent, rongés par la peur.

Groupe du couloir

Adamantine et Kintoki Sakata arrivent à leur tour en cet endroit du couloir.

Finalement, Odin soupire et accepte de ne plus agir ainsi avant la fin du tournoi. Puis Odin fait disparaître Gungnir en un instant, et se retourne, puis commence à s'en aller vers le fond du grand couloir. Thor se retourne également, et suit son père sans un mot. En revanche, Belzébuth ne lâche pas l'affaire, charge le bâton d'Apomyios avec des vibrations, et court pour rattraper Odin, en lui disant qu'il comptait bien faire parler Odin de gré ou de force. Surpris, Thor est sur le point de se retourner vers Belzébuth.

Adamas calme Belzébuth

Adamantine parvient à calmer Belzébuth.

Soudain, Adamantine arrive d'un côté du couloir, par-derrière Belzébuth, et somme le Seigneur des mouches de s'arrêter. De l'autre côté du couloir, Kintoki Sakata arrive simultanément, cherchant son ami Bouddha. Voyant ce dernier entouré de tant d'autres dieux, Kintaro demande nonchalamment à Bouddha si tout va bien. Belzébuth menace froidement de tuer Adamantine si ce dernier veut se mettre sur son chemin, mais Adamantine répond posément par une phrase que Belzébuth lui avait dite au chapitre 65 pour le calmer : "tiens-tu tant que ça à ternir la dignité des dieux, qu'Hadès nous a montrée au prix de sa vie ?"

Belzébuth semble se calmer un peu. Adamantine pose alors sa main sur le pommeau en forme de crâne du bâton d'Apomyius chargé de vibrations, au prix que sa main se désagrège. Puis Adamantine continue à essayer de calmer Belzébuth, en jugeant que Belzébuth est supposé être un dieu au tempérament sombre et aussi froid que la glace. Finalement, Belzébuth dissipe les vibrations de son arme, et reste debout en silence.

Odin toise Kintaro

Odin lance un regard meurtrier à Kintoki Sakata avant de se retirer.

Après un bref échange de regards avec Adamantine, Odin part finalement, toujours suivi de Thor, tandis que Hugin et Munin volent jusqu'à ses épaules. Bouddha répond alors à Kintaro en le saluant, et en constatant que Kintaro voyage à bonne allure pour être déjà de retour de sa mission. En passant à côté de lui, Odin lance un regard meurtrier à Kintoki. Une fois qu'Odin s'est éloigné, Kintoki demande à Bouddha pourquoi ce vieillard l'a regardé ainsi, et se demande si ce vieillard a peur de lui.

Kintoki raconte la situation au Tartare

Kintaro explique que la situation est mauvaise au Tartare.

Bouddha répond en riant que le vieillard en question n'est autre qu'Odin, et qu'il a une bonne raison de ne pas aimer Kintaro, car Bouddha a dit à Odin au chapitre 85 que Kintaro était parti explorer le Tartare. Kintoki est choqué d'entendre cela, ne comprenant pas comment Bouddha a pu révéler une chose pareille à Odin. Puis s'assied les jambes croisées et pousse un long soupir, déclarant qu'il en a fini avec son excursion au Helheim.

Bouddha redevient alors sérieux et demande quelle est la situation au Tartare. Kintaro répond qu'elle est très mauvaise, car les gardiens de cette gigantesque prison infernale sont terriblement forts. Kintaro estime qu'il n'a aucune chance de parvenir à s'y infiltrer et à entrer en contact avec Siegfried, qui y est retenu prisonnier. Bouddha répond simplement que cela lui donne encore plus envie de rencontrer Siegfried. Kintaro nie ce que cela suggère, et répète qu'il ne peut pas y arriver. Mais Bouddha reprend un air amical et s'accroupit pour aider Kintaro à se relever, puis propose à son ami d'aller manger des bonbons ensemble pendant que Kintaro racontera à Bouddha les détails de ce qu'il a vu au Tartare.

Belzébuth révèle que c'est lui qui a tué Zerofuku

Belzébuth révèle que c'est lui qui a causé la mort de Zerofuku.

Kintaro accepte la main que Bouddha lui tend pour se relever, tout en soupirant que Bouddha mange trop de bonbons et risque d'attraper des caries. Mais Bouddha rassure son ami sur le fait qu'il se brossera régulièrement les dents. Ce durant, Belzébuth les observe d'un air hésitant. Puis les deux amis s'apprêtent à partir, et Bouddha dit amicalement au revoir à Belzébuth. Mais ce dernier retient Bouddha, demandant si Bouddha ne le hait pas.

Bouddha vs Belzébuth

Belzébuth attise et accepte la colère de Bouddha.

Bouddha arrête le pas et se retourne, surpris de cette suggestion. Mais Belzébuth sourit en révélant que c'est lui qui a implanté la graine de Mara dans Zerofuku, permettant la résurrection du roi-démon du Sixième Ciel au prix de la vie du petit dieu que Bouddha appréciait. Étonné que le dieu anathème choisisse de faire cette révélation, Adamantine lui fait signe de se taire, mais Belzébuth ignore Adamantine et subodore que Bouddha le hait au point de vouloir le tuer.

Bouddha vient se placer devant Belzébuth, comprenant toute l'affaire, et sort de sa poche un petit bâton. Puis il prend une terrifiante expression de colère. Belzébuth ferme les yeux et baisse la tête, prêt à se soumettre sans résistance à la rage de Bouddha.

En effet, Belzébuth espère encore que quelqu'un puisse le tuer, et trouve probablement sa chance dans cette situation. Kintaro et Adamantine paraissent très surpris de voir Bouddha sur le point de faire preuve de violence contre Belzébuth.

Bouddha se contente d'un petit coup de bâton sur Belzébuth

Bouddha se contente d'un petit coup de bâton sur la tête de Belzébuth.

Mais contre toute attente, Bouddha se contente de donner un simple coup de bâton sur la tête du Seigneur des mouches. L'instant d'après, la colère de Bouddha a disparu, et il adresse à Belzébuth un sourire sincère en demandant si ce petit châtiment suffira. Il ajoute que c'est Zerofuku qui lui a donné ce bâton. Se frottant la tête à l'endroit de l'impact, Belzébuth regarde Bouddha d'un air étonné.

L'éveillé bouddhiste regarde son petit bâton, tout en expliquant quelque chose que Zerofuku lui a appris : tôt ou tard, la colère grandira dans l'âme de chacun, aussi pure soit-elle. Mais si Bouddha laisse cette colère avoir raison de lui, cela reviendra tout bonnement à trahir Zerofuku, car il a promis au petit dieu de parcourir ensemble le chemin de la lumière. De plus, le petit bâton qu'il tient est tout ce qu'il reste de l'Épée du Parinirvana Zero, l'arme qu'était devenu Zerofuku pour Bouddha grâce à la Forge de Völund vers la fin du sixième combat.

Bouddha parle à Belzébuth de ce que Zerofuku lui a appris sur la colère

Bouddha parle à Belzébuth de ce que Zerofuku lui a appris sur la colère.

Bouddha conclut en disant à Belzébuth qu'il ne le déteste pas. Puis il sourit tristement en contemplant le manche de l'Épée du Parinirvana Zero, en demandant intérieurement à Zerofuku s'il a bien fait de répondre ainsi à Belzébuth.

Ce dernier se retourne, rentre son bâton d'Apomyios dans le pommeau en forme de crâne, puis s'éloigne en déclarant que Bouddha est une personne vraiment gênante, de la même manière qu'il avait dit cela à Hadès au chapitre 73. Avant de partir, le Seigneur des mouches ajoute que si Bouddha a envie de le tuer un jour, il peut venir à tout moment, et que Bouddha en serait peut-être capable. Bouddha rit nerveusement et répond simplement que Belzébuth est quelqu'un de vraiment étrange.

Belzébuth se retire, mais invite Bouddha à venir le tuer à tout moment si le cœur lui en dit

Belzébuth se retire, mais invite Bouddha à venir le tuer à tout moment si le cœur lui en dit.

Une fois le sinistre dieu parti, Adamantine avoue à Bouddha son incompréhension : si Bouddha ne hait pas Belzébuth, pourquoi l'avoir tapé sur la tête ? Bouddha rit franchement en répondant que ce n'était rien d'autre qu'une petite crise d'adolescence. Adamantine soupire en trouvant Bouddha un peu trop téméraire, mais Kintaro rit à son tour en décrivant que rien ne peut ébranler Bouddha.

L'on revient ensuite à l'arène du dixième combat du Ragnarök. Sous le halo de la pleine lune, tous les spectateurs demeurent silencieux, autant les dieux que les humains. Tous regardent le duel d'escrime intense entre le meilleur épéiste des Hommes et le meilleur épéiste des dieux. La plupart des spectateurs en ont la bouche ouverte de fascination. Aphrodite paraît relativement impassible, mais Shiva se penche en avant dans sa chaise avec un sourire et un regard excités. Brunehilde et Göll ferment les poings et restent en haleine sans quitter le match des yeux. Jack l'Éventreur reste convenablement assis devant sa télévision, tandis que Hlökk serre un ours en peluche contre elle pendant qu'elle regarde le combat.

Les spectateurs du dixième match restent plongés dans le silence pour contempler le combat

Les spectateurs du dixième match restent plongés dans le silence pour contempler le combat.

Dans toute la modélisation de KyotoW sous le BakumatsuW dans cette arène, l'on entend des bruits de lames qui s'entrechoquent. Soji Okita garde une expression faciale démoniaque et obscurcie, tandis que Susanoo jouit d'excitation avec un sourire lui fendant le visage. Mais aucun des deux ne laisse de répit à l'autre. Les décorations de la ville, notamment les lampions qui pendent aux toits des immeubles, sont découpés par le souffle des deux épées frénétiques s'affrontant à côté.

Soji et Susanoo semblent se stabiliser en un endroit, où les deux se tiennent debout face-à-face en échangeant des coups de katana à une vélocité incommensurable. Susanoo varie les styles d'escrime grâce à sa "Myriade divine" qui combine toutes les gardes de l'histoire en une seule garde. Soji attaque autant que faire se peut, sans réussir pour autant à toucher son adversaire, mais arrive également à se défendre parfaitement contre les coups d'épée du dieu, et à ne pas subir non plus la moindre blessure.

Intense duel à l'épée au dixième match

Le duel entre les deux escrimeurs fait rage sous le silence des spectateurs.

À un certain moment de leurs échanges mortels, Susanoo attrape son katana avec ses deux mains et l'oriente vers le sol, puis avance la pointe de l'épée vers Soji pour le trancher de bas en haut, par un mouvement rotatif de la lame vers l'avant. Soji met son katana horizontalement devant sa tête, et croit réussir à bloquer le coup vertical ascendant de son adversaire. Mais avec un sourire empreint d'excitation, Susanoo ajoute encore plus de force à son coup d'épée, et Soji s'en retrouve projeté loin en arrière.

Cependant, Soji ne se laisse pas écraser contre le mur derrière lui. Pendant sa projection vers l'arrière, il se met en position accroupie avec ses deux pieds derrière lui et la tête vers l'avant. Ainsi, il se retrouve avec les deux pieds contre le mur derrière lui, sans avoir subi le moindre dégât de projection, et il est prêt à bondir vers l'avant. Soji affiche d'abord un sourire démoniaque et des yeux brillants d'une lueur rouge générée par l'accélération de son flux sanguin et de toutes ses capacités. Puis il bondit effectivement vers l'avant, tenant son épée au-dessus de lui, et profitant que le katana de Susanoo soit encore orienté vers le ciel suite à sa dernière attaque verticale ascendante.

"Ryubiken, la queue du dragon !"

"Ryubiken, la queue du dragon !".

En arrivant juste devant Susanoo au bout de son saut, Soji abat donc brutalement son katana vers le sol. Mais le dieu de l'épée parvient à esquiver par un saut arrière vers le côté droit de Soji, tout en gardant son propre Kusanagi-no-tsurugi levé vers le ciel. Cependant, Soji semble avoir prévu cela : sur le manche de son épée abattue sur le sol, les deux mains du petit samouraï sont disposées de sorte à faire pivoter très rapidement la lame vers la droite, un peu comme "Tsubamegaeshi - le coup de l'hirondelle" de Kojiro Sasaki, mais avec un angle moins abrupt. Cette technique se nomme : "Ryubiken, la queue du dragon !"

Soji tente ainsi de trancher horizontalement Susanoo au niveau de la ceinture, mais ce dernier tient toujours son katana brandi vers le ciel. Au milieu de son mouvement, Soji affiche alors une expression de surprise en voyant Susanoo contre-attaquer d'un très puissant coup d'épée vertical vers le bas, avec tout l'élan qu'il avait accumulé en gardant son épée brandie vers le haut. Avec un immense sourire lui déformant le visage tel un démon, Susanoo attaque donc le katana de Soji qui vient vers lui.

Susanoo frappe brutalement l'épée de Soji pour arrêter le Ryubiken

Susanoo frappe brutalement l'épée de Soji pour arrêter le Ryubiken.

Au choc des deux épées, de nombreuses lames d'air semblent siffler dans l'atmosphère autour d'eux, tandis qu'un bruit strident retentit. Susanoo se ressaisit bien assez vite après cette contre-attaque, tandis que Soji semble perdre l'équilibre un instant, mais se ressaisit également avec les deux pieds au sol à une distance de quelques mètres de Susanoo.

Du côté de Soji Okita, une cicatrice verticale est apparue sur sa joue gauche, similairement à la cicatrice d'Isami Kondo, et descend dans un filet de sang jusqu'à l'écharpe de Soji, qui est un peu tranchée à cet endroit. Du côté de Susanoo, les dégâts sont plus minimes : le bout du nœud de sa ceinture est en partie tranchée. Avec ces quelques dommages, les deux combattants restent un instant face-à-face, concluant leurs échanges mortels.

Heimdall commente l'incroyable échange qui vient d'avoir lieu au dixième combat

Heimdall commente l'incroyable échange qui vient d'avoir lieu.

Le silence des spectateurs est soudainement brisé. Tous ceux qui assistaient au combat depuis les gradins se contentaient jusqu'alors de transpirer sans quitter le match des yeux, mais à présent, ils lèvent tous les bras et acclament les combattants de toutes leurs forces. Leur excitation devient palpable. Un dieu parmi eux commente qu'il n'a rien compris aux échanges qui viennent de se dérouler sur l'écran diffusant le combat, mais qu'il était persuadé qu'il s'agissait d'échanges formidables. Il ajoute que le dieu de l'épée et l'enfant-démon sont tous deux absolument incroyables dans ce combat à mort.

Heimdall commente l'échange qui vient de se jouer. Il décrit que les attaques de Soji Okita peuvent atteindre une vitesse digne des dieux, et que pourtant chaque moindre attaque de Soji a été aisément dévorée par la Myriade divine de Susanoo. Il ajoute que Soji réussit quand même de brillantes contre-attaques, auxquelles Susanoo échappe cependant avant de lui-même contre-attaquer inlassablement. Heimdall décrit donc ce duel, entre le meilleur épéiste des Hommes et le meilleur épéiste du ciel, comme la culmination des sanglants duels d'épée.

Anubis est passionné par l'odeur de mort autour de Soji

Anubis est passionné par l'odeur de mort autour de Soji.

Arès était si fasciné par le match qu'il s'est visiblement changé en statue de sel, demeurant immobile avec les yeux et la bouche grands ouverts. Toujours à genoux sans chaussures sur un coussin comme son frère et son père, Hermès commente en souriant que les deux épéistes ne peuvent même pas se laisser déconcentrer un seul instant, puis remarque que l'âme d'Arès a dû quitter son corps sous le coup de la surprise. Zeus fait gonfler les muscles de son bras droit puis les regarde, en jugeant que les "épées" sont très cool, mais qu'il préfère quand même les "poings".

Le champion divin égyptien Anubis regarde également le dixième combat, assis sur le toit d'un bâtiment japonais de Kyoto, situé en hauteur sur le bord de l'arène. Il se tient accroupi, penché en avant, et sa langue couverte de bave pend hors de sa bouche déformée par un grand sourire d'extase. Anubis semble rougir et respirer fortement rien qu'en ressentant l'odeur de la mort qui se dégage de Soji Okita. Ses yeux brillent et de nombreuses petites étoiles semblent luire autour d'Anubis, tandis qu'il regrette d'avoir laissé son tour à Susanoo pour ce match, tellement il adore combien cet humain porte le parfum sucré et épais de la mort.

Kojiro, Musashi et Hrist commentent la complétude de la Myriade divine de Susanoo

Kojiro, Musashi et Hrist commentent la complétude de la Myriade divine de Susanoo.

Ailleurs dans les gradins, Kojiro Sasaki, sa Valkyrie Hrist et son ancien rival Musashi Miyamoto regardent la diffusion du combat sur l'écran flottant au-dessus de l'arène. Musashi trouve la Myriade divine véritablement terrifiante, car elle a permis à Susanoo de repousser chaque moindre coup de son adversaire. Kojiro commente la complétude parfaite de cette garde divine, car non seulement elle réunit toutes les gardes de l'humanité, mais elle démontre également la maîtrise complète de chacune de ces gardes. Kojiro se risque ensuite à dire que Susanoo est même allé au-delà de la maîtrise complète de chacun de ces styles.

Hrist sourit nerveusement et transpire. Elle suggère que plutôt qu'un "dieu de l'épée", Susanoo devrait se faire appeler directement une "épée transformable". Kojiro conserve un sourire d'apparence dépourvue de crainte, et dit que cela doit sembler impossible de vaincre un monstre pareil. Il regarde alors Soji en le mettant au défi de montrer comment le plus puissant épéiste du Bakumatsu, Soji Okita, compte s'y prendre pour vaincre son adversaire.

Susanoo complimente le Ryubiken de Soji, qui s'amuse immensément dans ce combat

Susanoo complimente le Ryubiken de Soji, qui s'amuse immensément dans ce combat.

Toujours avec un sourire sincère, Susanoo complimente la beauté de la technique "Ryubiken, la queue du dragon" que Soji vient d'utiliser. La tête baissée et la respiration forte, Soji admet qu'il se sent vaincu, car malgré cette technique, la contre-attaque de Susanoo lui donna l'impression que ses deux bras pouvaient se décrocher. Puis Soji relève la tête avec le grand sourire d'un enfant excité, et s'exclame que ce combat est vraiment amusant.

Dans les gradins, Hajime Saito constate que Soji s'amuse alors même qu'un simple instant de distraction signifie la mort dans ce duel. Isami Kondo répond qu'au point où il en est, Soji n'a aucune raison de craindre la mort, puisque chaque jour de son vivant était un champ de bataille où l'on risquait de mourir à tout moment. C'est pourquoi un combat à mort n'est qu'un jour comme un autre, pour un samouraï du Shinsen gumi. Susanoo remarque aussi que Soji sourit, et constate que c'est bien pour cela qu'il est capitaine de la première division du Shinsen gumi.

Soji Okita semble baisser sa garde pour faire face à la Myriade divine

Soji Okita semble baisser sa garde pour faire face à la Myriade divine.

Soudain, Soji Okita baisse sa garde. Son visage s'obscurcit et ses bras retombent le long de son corps. Les spectateurs sont surpris de cette approche face à la Myriade divine. Musashi Miyamoto croit reconnaître la garde sans forme de Muneyoshi Yagyu, mais Kojiro Sasaki doute qu'il s'agisse une garde que Soji s'est faite enseigner par quelqu'un d'autre. Kojiro devine qu'il s'agit plutôt d'une garde que Soji a naturellement développée par lui-même pour survivre à l'enfer de lames et de combats à mort qu'était Kyoto sous le Bakumatsu.

Susanoo est fasciné par cette garde d'épée inédite, et maintient un grand sourire sur une expression faciale concentrée. Soji arbore un visage sombre puis annonce qu'il est également excité, et qu'il va passer à l'attaque. Le dieu de l'épée demeure méfiant en constatant que l'atmosphère entourant Soji Okita a changé pour devenir bien plus intimidante. Soudain, Soji avance de manière très inhabituelle vers Susanoo, se laissant tomber en avant puis se redressant en un pas irrégulier dont la direction change sans cesse. Au moment où Susanoo se rend compte que Soji s'est déplacé, le jeune samouraï est déjà juste devant lui, l'épée brandie et une lueur sortant de ses méchants yeux.

Susanoo a du mal contre la garde fantomatique naturelle de Soji

Susanoo a du mal contre la garde fantomatique naturelle de Soji.

Puis Soji le frappe de son katana en visant la tête. Susanoo parvient de justesse à se baisser en arrière vers le côté gauche, et à placer son épée devant son visage, pour contrer ce coup d'épée. Le dieu de l'épée transpire parce qu'il n'a pas été en mesure de voir le moment où ce coup d'épée de Soji a débuté, mais aussi parce que la force physique de l'épée de Soji, exercée sur l'épée de Susanoo proche du visage du dieu, est immense. Finalement, au terme d'un grand effort, Susanoo arrive à repousser le katana de son adversaire vers le côté, et cette lame s'abat sur le sol.

Alors que Soji veut se redresser, Susanoo sourit sardoniquement de nouveau, attrape son épée à deux mains, et prépare un coup d'épée horizontal pour tuer Soji. Mais ce dernier se relève très rapidement avec des yeux grands ouverts brillants de fumée rouge, et le sourire d'un démon. Au lieu de reculer pour éviter ce coup tranchant horizontal, Soji avance droit vers Susanoo. Au même moment, Kojiro commente que Soji a surpassé Susanoo en un seul domaine : le nombre de fois où il a frôlé la mort.

Soji tranche Susanoo pour la première fois

Soji tranche Susanoo pour la première fois.

Alors que le katana de Susanoo est toujours orienté vers le côté, et avant que Susanoo ait eu le temps de faire avancer son bras vers l'avant pour trancher Soji, ce dernier vient coller le pommeau de son katana contre le bras du dieu orienté vers le côté. Susanoo transpire en comprenant ce que Soji compte faire, et se répète mentalement que ceci est l'épée de Soji Okita. Le pommeau de l'épée en question se met à glisser sur le bras de Susanoo, pour faire coulisser la lame vers le dieu tout en s'appuyant sur le bras du dieu, qui est donc dans l'incapacité de se défendre. C'est ainsi que Soji porte un immense coup d'épée en plein torse de Susanoo, et fait gicler hors du dieu une grande quantité de sang.

Personnages[]

Dans l'ordre d'apparition :

Anecdotes[]

  • Ce chapitre contient les premières répliques de Thor depuis le chapitre 7.
    • Le délai entre deux répliques de Thor a donc duré 81 chapitres, ce qui est un record pour les personnages importants de ce manga.
  • Ce chapitre marque la deuxième fois que l'on suit un conflit parallèle au tournoi de Ragnarök pendant qu'un match est en cours, ici le dixième match.

Navigation[]

CHAPITRES ET TOMES DE VALKYRIE APOCALYPSE
Tome 1
Chapitre 1 : Ragnarök
Chapitre 2 : Le plus fort des dieux contre le plus fort des humains
Chapitre 3 : Rivaux
Chapitre 4 : 13 dieux contre 13 humains
Tome 2
Chapitre 5 : Botte secrète
Chapitre 6 : Bonheur
Chapitre 7 : Fichier n°00000000001
Chapitre 8 : Remplacement improvisé
Chapitre 9 : Copie conforme
Tome 3
Chapitre 10 : Paradis perdu
Chapitre 11 : Monstre
Chapitre 12 : L'amour à mort
Chapitre 13 : Apogée
Chapitre 14 : Le tyran des mers
Tome 4
Chapitre 15 : L'oublié de l'Olympe
Chapitre 16 : Le plus fort des perdants
Chapitre 17 : Le coup de l'hirondelle
Chapitre 18 : Le secret de Ganryu
Tome 5
Chapitre 19 : L'hirondelle au fond de l'abîme
Chapitre 20 : La justice contre le mal
Chapitre 21 : La règle d'or de tout bon gentleman
Tome 6
Chapitre 22 : Le choix d'Héraclès
Chapitre 23 : Volonté inébranlable
Chapitre 24 : Les 12 fléaux d'Héraclès
Chapitre 25 : Naissance d'un monstre
Tome 7
Chapitre 26 : Vérité
Chapitre 27 : Amour infini
Chapitre 28 : Le douzième fléau
Chapitre 29 : Le vrai vainqueur
Tome 8
Chapitre 30 : Requiem
Chapitre 31 : Cinquième combat
Chapitre 32 : Riposte
Chapitre 33 : Vignes enlacées
Tome 9
Chapitre 34 : Pas comme prévu
Chapitre 35 : Sans contraintes
Chapitre 36 : La tempête et la destruction
Chapitre 37 : Sommets célestes
Tome 10
Chapitre 38 : Basculement
Chapitre 39 : Les quatre interdits de Raiden
Chapitre 40 : Résonance
Chapitre 41 : Merci
Tome 11
Chapitre 42 : Ça s'est joué à rien
Chapitre 43 : Sixième match
Chapitre 44 : Zero
Chapitre 45 : La tragédie de Zero
Tome 12
Chapitre 46 : Cristal
Chapitre 47 : La voie de l'éveil
Chapitre 48 : Bonheur
Chapitre 49 : La légende des Enfers
Tome 13
Chapitre 50 : La légende des Enfers (suite)
Chapitre 51 : Le terreau et la graine
Chapitre 52 : Lumière et ténèbres
Chapitre 53 : Le chemin de la lumière
Tome 14
Chapitre 54 : Remplaçant
Chapitre 55 : L'interdit divin
Chapitre 56 : Roi contre roi
Chapitre 57 : Chiyou
Tome 15
Chapitre 58 : Le bandeau sur les yeux
Chapitre 59 : Le plus grand des rois
Chapitre 60 : Promesse et serment
Chapitre 61 : La fierté du roi des Enfers
Chapitre bonus 1 : La mélancolie de Nostradamus
Tome 16
Chapitre 62 : Le grand frère des dieux
Chapitre 63 : Le début de la fin
Chapitre 64 : Le retour du roi
Chapitre 65 : Kin
Chapitre 66 : Création et imagination
Tome 17
Chapitre 67 : L'anathème
Chapitre 68 : Ombre contre lumière
Chapitre 69 : Le vrombissement de la mouche
Chapitre 70 : La prison des dieux
Chapitre bonus 2
Tome 18
Chapitre 71 : La science contre-attaque
Chapitre 72 : Le progrès de l'espèce humaine
Chapitre 73 : Malédiction ou prière
Chapitre 74 : Héritage
Chapitre bonus 3
Tome 19
Chapitre 75 : Vers l'avenir
Chapitre 76 : Avancer
Chapitre 77 : Le héros du Tartare
Chapitre 78 : Le dieu soleil et le héros rebelle
Tome 20
Chapitre 79 : Le roi rebelle
Chapitre 80 : Phoibos Apollon
Chapitre 81 : Fierté contre obstination
Chapitre 82 : Connais-toi toi-même
Tome 21
Chapitre 83 : Le choc des âmes
Chapitre 84 : Hitokiri contre kamikiri
Chapitre 85 : Secret
Chapitre 86 : L'endroit de mes rêves
Tome 22
Chapitre 87 : Kusanagi-no-tsurugi
Chapitre 88 : Les dieux originels
Chapitre 89 : Cœur bouillant
Chapitre 90 : Déformation
Chapitre bonus 4 : Dans les tribunes VIP
Tome 23
Chapitre 91 : Dieu des lames contre démon des lames
Chapitre 92 : Promesse
Chapitre 93 : L'Empyrée
Chapitre 94 : Le pinacle de l'escrime
Tome 24
Chapitre 95 : La fin de l'épée
Chapitre 96 : Onogoro
Chapitre 97 : Yggdrasil
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