Cœur bouillant est le quatre-vingt-neuvième chapitre du manga Valkyrie Apocalypse, ainsi que le troisième chapitre du tome 22.
Résumé[]
Alors que Susanoo a subi sa première grave blessure du dixième match du Ragnarök, son passé est révélé. Il est l'un des trois dieux nobles du Japon avec Amaterasu et Tsukuyomi. Il est depuis toujours le dieu de l'épée, mandaté pour terrasser toutes sortes de méchants dieux et de mauvais esprits, bien que Susanoo n'y trouva jamais de grande excitation. Un jour, le créateur de ces trois dieux, le dieu suprême shintoïste Izanagi, partagea le monde entre eux : Amaterasu règnerait sur les cieux, Tsukuyomi sur les océans, et Susanoo sur la terre ferme.
Susanoo se rendit alors dans le monde des humains, où il vainquit régulièrement des monstres pour protéger l'humanité. Plusieurs années plus tard, alors que Susanoo allait vaincre un monstre, un jeune humain vainquit ce fléau en premier, grâce à une épée de bois et une technique basique. Mais c'était la première fois que Susanoo voyait une technique d'épée, donc cela le fascina grandement et il interrogea le jeune garçon. Il apprit qu'un village d'humains s'entraînait à manier des épées et à créer des techniques avec, dans le but de ressembler au dieu Susanoo des légendes qu'ils admiraient tant. Susanoo fut profondément ému. Pour les dieux, une épée n'était qu'un outil pour terrasser les monstres, et jamais il n'aurait envisagé l'épée comme un ensemble de techniques visant à vaincre plus fort que soi. Susanoo appela cet art "escrime", puis se prosterna devant ce jeune garçon et lui implora de lui enseigner l'escrime. Un tel acte d'humilité n'était encore jamais arrivé dans l'histoire des dieux !
Tsukuyomi et Amaterasu trouvèrent Susanoo fou de s'être ainsi humilié en sollicitant l'enseignement des humains. Susanoo expliqua simplement que grâce à ces techniques d'escrime, il ressentait de l'excitation pour la première fois. Amaterasu accepta que Susanoo aille apprendre l'escrime, mais à deux conditions. Plus jamais il ne reviendrait aux cieux, et plus jamais il ne se montrerait aux humains : il devrait se contenter d'apprendre en les observant, sans jamais leur demander directement des conseils, afin de protéger l'image des dieux. Susanoo accepta joyeusement cet exil éternel, puis à l'aide de sa faculté à se transformer en corbeau, il parcourut la Terre pour y apprendre des techniques d'escrime du monde entier à travers les époques, y compris les techniques de Soji Okita.
Dans l'arène dans le présent, il se relève malgré sa profonde blessure. Son adversaire, Soji Okita, constate l'excitation de Susanoo, et juge que le dieu de l'épée aime vraiment beaucoup l'escrime. Susanoo reconnaît qu'il adore cet art, et qu'il adore l'ère du BakumatsuW en raison de l'escrime qui y était omniprésente. Il avoue le plaisir qu'il ressent à enfin affronter Okita, le meilleur de ces escrimeurs humains, en combat à mort. Il remercie alors Okita, reprend une pose de combat, et déclare qu'il souhaite faire bouillir le cœur d'Okita autant que le sien.
Résumé détaillé[]
Au cours du dixième combat du Ragnarök, Soji Okita achève son coup d'épée sur le buste de Susanoo, ouvrant une très large entaille depuis laquelle coule une grande quantité de sang du dieu de l'épée. Heimdall paraît choqué de cette blessure inattendue. Avec une expression de douleur, Susanoo pose un genou au sol, s'appuyant sur son katana.
Soji Okita se redresse paisiblement, secoue son épée pour en faire tomber le sang de Susanoo qui la recouvrait, puis sourit chaleureusement. Les spectateurs du camp de l'humanité acclament Okita avec joie et enthousiasme face à cet exploit, et scandent son titre de "plus puissant trancheur d'hommes du BakumatsuW".
Parmi les camarades d'Okita au Shinsen gumi, plusieurs paraissent également très excités, dont Isami Kondo, Heisuke Todo, Kai Shimada et Eisaburo Abiru. Cependant, Keisuke Yamanami garde une expression sérieuse, tandis que Hajime Saito ricane en demandant à ses frères d'armes de calmer leurs ardeurs, car un tel exploit était tout à fait prévisible de la part de quelqu'un comme Okita.
Shinpachi Nagakura répond que le Shinsen gumi a tout de même de quoi se réjouir, car les dieux se rendent désormais compte de la puissance de l'épée du Shinsen gumi, qui était redoutée à Kyozo comme la plus puissante lame.
Musashi Miyamoto commente la garde d'épée qu'Okita a utilisée pour parvenir à infliger cette blessure à Susanoo. Il s'agit d'une garde sans la moindre forme fixe, possédant une aura meurtrière, et ne laissant pourtant transparaître aucune intention meurtrière.
Musashi juge qu'une compétence pareille n'est accessible qu'à ceux qui ont survécu de peu à la mort un nombre immense de fois. Kojiro Sasaki approuve en souriant et ajoute que la lame d'Okita est si puissante car le champ de bataille était pour lui la vie de tous les jours.
Göll est très impressionnée qu'un humain soit capable de blesser le dieu de l'épée Susanoo dans un duel à l'épée, et clame joyeusement qu'elle trouve Okita formidable. Mais Brunehilde conserve un regard sombre en répondant à sa petite sœur qu'il est trop tôt pour se réjouir, car Susanoo est justement le dieu qui connaît le mieux combien l'humanité est formidable.
Au même moment dans l'arène, avec un sourire tordu à la fois par la douleur et par l'excitation, Susanoo transpire un peu puis commence à se relever. S'appuyant sur son épée, il achève de se redresser et s'exclame que ce combat fait vraiment bouillir son cœur.
Pourquoi Susanoo est-il vénéré comme le fondateur de l'escrime ? Est-ce en raison de son titre de "dieu de l'épée" ? Est-ce grâce à son épée légendaire Kusanagi-no-tsurugi ? Non ! Susanoo est le fondateur de l'épée, mais pas le fondateur de l'escrime ! Mais alors, qui a créé l'escrime ? Et qu'est-ce que l'escrime ?
Dès la naissance, Susanoo était parfait et sans défauts. Il était le plus important des trois dieux nobles de la mythologie japonaise. Et comme il lui était demandé de faire, Susanoo tranchait tous les méchants dieux et mauvais esprits, toujours d'un unique coup de son épée. Les populations, notamment humaines, qui étaient opprimées par ces mauvais esprits vénéraient alors Susanoo comme le plus puissant des trancheurs de dieux. Cependant, Susanoo trouvait toujours ces adversaires trop faibles pour lui, et son âme baignait dans la tranquillité.
Un jour, les trois dieux nobles du Japon furent convoqués par leur créateur, le dieu suprême du Japon, Izanagi. À Amaterasu, il confia la tâche de régner sur Takamagahara, c'est-à-dire sur les cieux. À Tsukuyomi, il demanda de régner sur Aonabara, sur les océans. Et à Susanoo, il demanda de régner sur Ashihara no Nakatsukuni, sur la terre ferme. Susanoo accepta solennellement.
Le dieu de l'épée descendit donc sur Terre à IzumoW, en plein Japon, pour y régner sur le monde des humains. Il voyagea à travers les terres, tua les monstres sur son chemin et sauva ainsi des populations humaines, qui lui furent très reconnaissantes. Ainsi, Susanoo accomplissait la tâche qu'Izanagi lui avait confiée en brandissant simplement son épée et en tuant des monstres chaque fois que besoin était, protégeant ainsi l'humanité. Cependant, jamais un combat ne semblait l'exciter.
Des années après sa descente sur Terre, Susanoo visita un village et y découvrit un immense monstre humanoïde portant une lourde massue, et prêt à attaquer deux villageois : un adolescent portant une épée de bois, et sa petite sœur cachée derrière lui et terrorisée. Le monstre se moque du garçon et lui suggère d'attacher davantage d'importance à sa vie, et de s'enfuir. Mais le monstre précise également qu'il compte vendre la petite fille comme esclave à un prix élevé.
La petite sœur implore la pitié du monstre, mais son grand frère essaie de la rassurer en lui sommant de rester derrière lui, et en promettant de la protéger. Cependant, le garçon transpire et l'épée de bois qu'il tient en main tremble fébrilement. Pour Susanoo, la différence de force entre le monstre et l'enfant était écrasante. L'issue d'un éventuel affrontement entre ces deux-là était clair. Le dieu de l'épée sourit donc gentiment en voyant la scène de loin, tout en trouvant tout de même ce garçon bien courageux.
Le monstre brandit alors sa massue et se prépara à écrabouiller son minuscule adversaire. Susanoo réagit aussitôt, attrapa son épée, et se prépara à bondir vers le monstre. Mais le garçon arrêta sans peine l'immense coup de massue avec sa petite épée de bois, ce qui surprit grandement le monstre et Susanoo. Puis l'enfant dévia la massue qui s'écrasa dans le sol à côté de lui, tandis que le géant fut déséquilibré et tomba vers l'avant.
Le jeune épéiste en profita pour sauter vers la tête du monstre qui tombait vers lui, et pour lui asséner un formidable coup d'épée dans le menton. Son adversaire titanesque fut assommé sur le coup et tomba inanimé, aplati sur le sol. La petite fille bondit avec joie vers son grand frère qui lui sourit chaleureusement. Susanoo, lui, demeure figé sur place de surprise, bouche bée. Finalement, le dieu de l'épée s'approcha du jeune garçon et lui demanda ce qu'il venait de faire.
L'adolescent ne sembla pas comprendre la question, mais Susanoo perdit son calme et insista avec empressement, attrapant les épaules du jeune homme. Il ne connaissait pas le concept de technique d'escrime, donc il essaya de décrire au garçon l'action qu'il venait de faire pour battre le monstre, en employant des onomatopées assez confuses, dans le but de faire comprendre à cet enfant ce qu'il voulait que l'enfant lui explique.
Finalement, le grand frère comprit que cet étrange individu désignait sa technique d'épée, et répondit que c'était simplement de "l'épée". Il ajouta que l'épée lui permettait de vaincre des adversaires beaucoup plus grands et forts que lui, comme le géant de tout à l'heure. En effet, les habitants de son village avaient inventé de nombreuses manières de se servir d'une épée, et s'y entraînaient constamment. Susanoo parut surpris d'entendre que tout le monde au village utilisait des épées.
La suite surprit également le dieu des lames : le jeune homme expliqua qu'à son village se trouvait une fresque murale du dieu "Susano", un dieu qui avait autrefois sauvé l'humanité en terrassant un monstre beaucoup plus grand que lui à l'aide d'une épée. Susanoo fut profondément ému au point de pleurer en comprenant que c'était de lui qu'il s'agissait. Le garçon ajouta que la légende de "Susano" était vraiment incroyable, que tout le monde voulait devenir comme ce dieu, et que lui-même souhaitait continuer à s'entraîner à manier l'épée pour ressembler un jour à ce dieu.
Pour les dieux dont Susanoo, une épée n'était qu'un outil que l'on remplissait d'énergie divine pour tuer des ennemis et les trancher en morceaux. Susanoo voyait les humains comme des êtres bien plus faibles que les dieux et incapables de manier une épée dans toute sa puissance. Pourtant, ces êtres avait créé un art les rendant capables de vaincre des adversaires plus forts qu'eux, et ce à partir d'épées.
Comme Susanoo continuait à pleurer d'émotion, l'enfant lui demanda si tout va bien. Mais Susanoo se retourna et serra bruyamment sa propre tête entre ses mains, jugeant qu'il devrait avoir honte de s'être cru si supérieur aux humains. Il s'interrogeait sur la différence entre son épée à lui et "l'épée" des humains. Puis il se calma et jugea que c'était insuffisant d'appeler "épée" cette compétence développée par les humains. En effet, ce n'était pas juste une épée, mais un véritable art de l'épée. Il se releva alors et déclara à l'enfant que cet art ne s'appelerait pas "épée", mais "escrime, kenjutsu, l'art de l'épée".
Le garçon regarda sa petite épée de bois avec fascination, se répétant "escrime" à lui-même. Soudain, le plus naturellement du monde, Susanoo se prosterna devant le jeune humain. L'un des trois dieux nobles, vénéré comme le dieu de l'épée, venait de se poser face contre terre devant un garçon dont il ignorait même le nom. Décontenancé, le jeune homme lui demanda de se relever.
Mais Susanoo ne s'en arrêta pas là. Après avoir complimenté combien l'espèce humaine était formidable, Susanoo releva la tête avec une lueur d'excitation brillant dans les yeux, et implora le jeune garçon de lui enseigner l'escrime. Susanoo venait à présent de devenir le premier dieu de tous les temps à avoir sollicité un enseignement de l'humanité !
Plus tard, Susanoo fut convoqué à l'Amano-IwatoW, le temple de sa sœur Amaterasu en plein Takamagahara, le paradis sur lequel elle règne. Assise dans son trône, Amaterasu récapitula que Susanoo avait demandé aux humains de lui apprendre "l'épée", et demanda si Susanoo était devenu fou. Mais Susanoo répondit que cela était incorrect, ce qui surprit sa sœur. En effet, Susanoo expliqua avec un sourire radieux que ce qui était incorrect, c'est qu'il n'était pas parti apprendre "l'épée" mais "l'art de l'épée".
Amaterasu parut assez peu convaincue. Debout à côté d'elle, le troisième dieu noble, leur frère Tsukuyomi, perdit son calme et se mit à violemment insulter Susanoo en répétant "crétin, crétin, crétin, crétin". Tsukuyomi cria que sa sœur et lui se fichaient complètement de ce que Susanoo était précisément allé apprendre chez les humains, que là n'était pas la question, puis il blâma fortement Susanoo pour le dialecte humain qu'il venait d'employer. Tsukuyomi demanda si son frère essayait de les humilier en imitant des humains pour leur parler.
Comme elle regardait avec surprise son petit frère s'énerver de plus en plus, Amaterasu poussa un simple soupir et Tsukuyomi se calma immédiatement. Après s'être raclé la gorge, il poursuivit avec davantage de retenue, clamant qu'un des trois dieux nobles ne devrait jamais solliciter l'aide de misérables humains, et qu'un tel acte allant à l'encontre de la dignité des dieux ne pourrait jamais être toléré.
Susanoo soupira qu'il s'attendait à ce qu'Amaterasu et Tsukuyomi le prissent ainsi. Il déclara donc que dans ce cas, il quittait l'ordre des trois dieux nobles. Tsukuyomi s'affola de nouveau, tandis qu'Amaterasu demeura bouche bée un instant. Puis la déesse se reprit et demanda calmement pourquoi Susanoo était obsédé à ce point-là par cette "escrime".
Le dieu de l'épée répondit que l'escrime l'excitait grandement. En effet, il était né membre des trois dieux nobles, et avait toujours disposé de l'admiration de tous et de la puissance requise pour le titre de "dieu de l'épée". Mais l'escrime des humains était différente, car elle démontrait que seuls ceux qui manquait de quelque chose pouvaient réellement apprécier la chose en question, à travers le dur labeur et l'émulation qui ont permis de l'obtenir.
Susanoo conclut avec un immense sourire béat que l'escrime pouvait donc infiniment progresser, et qu'après avoir découvert quelque chose d'aussi intéressant, Susanoo ne pouvait plus s'arrêter d'en vouloir davantage. Pour la première fois de sa vie, il sentait son cœur bouillir.
À ces mots, Tsukuyomi secoua la tête en avouant qu'il ne comprenait rien au sentiment de son frère, et que tout cela n'avait pas le moindre sens. Amaterasu réfléchit pendant un instant, se répétant le mot "intéressant" qu'avait utilisé Susanoo. Finalement, elle se pencha en avant et sourit doucement, puis surprit grandement ses deux frères en disant que c'était d'accord, et que Susanoo pouvait faire comme il lui plaisait.
Cependant, alors que Tsukuyomi allait faire part de son indignation, elle prit un air beaucoup plus sombre et ajouta qu'apprendre des humains demeurait un acte honteux pour les dieux. Par conséquent, plus jamais Susanoo n'aurait le droit de poser le pied au Takamagahara. Elle conclut en condamnant officiellement son propre frère à l'exil éternel des cieux.
Tsukuyomi en resta perplexe. Susanoo, lui afficha à son tour un regard sombre. Finalement, ce dernier se prosterna et accepta son châtiment sans discuter. Mais Amaterasu ajouta encore une condition, également pour une question de dignité des dieux. Elle interdit à Susanoo de recevoir directement un enseignement venant d'un humain, ou de se montrer à eux. Il pourrait donc uniquement apprendre d'eux, mais pas interagir avec eux.
Elle demanda enfin à Susanoo si cela lui convenait, et son frère la remercia avec un sourire radieux, puis partit définitivement des cieux, en laissant sa couronne de dieu noble posée sur le sol. Après son départ, son frère et sa sœur commentèrent qu'il était difficile d'avoir un frère aussi stupide.
Depuis ce jour, Susanoo observa tous les escrimeurs de l'humanité ainsi que leurs styles de combat à l'épée. Pour garder son anonymat, il se métamorphosa en YatagarasuW, un corbeau divin à trois pattes, puis s'envola à travers le monde sans qu'on sût jamais que ce corbeau était le dieu de l'épée. Il continuait, encore et encore, à laisser bouillir son cœur et à chercher à le faire bouillir encore davantage.
De l'Europe à l'Asie, en passant par Nobutsuna Kamiizumi ou par le duel de Ganryu entre Musashi Miyamoto et Kojiro Sasaki, ou encore par les chevaliers royaux de l'Europe occidentale du Moyen-Âge, Susanoo consacra des millénaires à apprendre des épées des Hommes. Puis Susanoo s'en retournait dans une grotte où il avait placé un grand miroir ovale. Il s'y entraînait, avec une épée, à répliquer les mouvements d'escrime qu'il avait appris, et ce toujours avec un enthousiasme débordant. Il croyait même voir dans son miroir l'épéiste dont il imitait le style.
Un jour, par exemple, il s'entraînait à maîtriser les mouvements de Soji Okita. Le petit samouraï semblait donc se battre avec son katana derrière le miroir ovale. Et en même temps, Susanoo, mal rasé couvert de transpiration, en complimentait la qualité des coups et les reproduisait devant le miroir avec sa propre épée.
De retour dans le présent, dans les Arènes du Walhalla, Susanoo se tient désormais debout sans problèmes, au-dessus d'une grande flaque de son sang. Les yeux levés vers le ciel, Susanoo déclare qu'il a tout vu de KyotoW sous l'ère du BakumatsuW : la politique, la philosophie, tout ce qui était dit et pensé, tout se centrait sur l'escrime durant cette période. Pour le dieu de l'épée, c'était véritablement la meilleure période de l'histoire.
D'un air également pensif, Okita commente que Susanoo aime vraiment beaucoup l'escrime. Son adversaire divin ferme les yeux en souriant et serre dans sa main la large blessure qu'Okita lui a infligée. Puis il répond qu'il n'aurait jamais cru voir venir le jour où il pourrait affronter ainsi Soji Okita, le meilleur escrimeur de l'histoire, dans un combat à mort.
Soudainement, l'aura menaçante émanant de Susanoo s'amplifie. Le dieu de l'épée se baisse en riant d'une manière de plus en plus excitée. De son côté, Okita le regarde avec de plus en plus d'effroi. Susanoo se remet fougueusement en garde de combat, la main gauche ouverte vers l'avant, la main droite tirant brutalement son katana vers le haut. Le dieu conclut avec véhémence qu'il désire remercier Okita de lui avoir offert un tel combat, et qu'à présent, il veut faire bouillir le cœur d'Okita !
Personnages[]
Dans l'ordre d'apparition :
- Soji Okita
- Susanoo
- Heimdall
- Isami Kondo
- Heisuke Todo
- Kai Shimada
- Eisaburo Abiru
- Keisuke Yamanami
- Hajime Saito
- Shinpachi Nagakura
- Sanosuke Harada
- Musashi Miyamoto
- Kojiro Sasaki
- Hrist
- Brunehilde
- Göll
- Izanagi (première apparition) (flashback)
- Amaterasu (première apparition) (flashback)
- Tsukuyomi (première apparition) (flashback)
- Yamata-no-Orochi (première apparition) (flashback)
- Nobutsuna Kamiizumi (flashback)